Arts scéniques et vieilles dentelles

Arts en stocks

posté le 30-12-2010 à 18:27:03

Pierre de Ronsard

Pierre de Ronsard

 

Ronsard

 

 

Une pensée pour ce poète disparu il y a aujourd’hui 425 ans.


Pierre de Ronsard est né en septembre 1524 au manoir de la Possonnière en Vendômois (très joli manoir à visiter je vous le conseille) et est mort le 28 décembre 1585 au Prieuré de Saint-Cosme en Touraine). Il est un des poètes français les plus importants du XVIe siècle.


« Prince des poètes et poète des princes », Pierre de Ronsard, adepte de l’épicurisme, est une figure majeure de la littérature poétique de la Renaissance. Auteur d’une œuvre vaste qui, en plus de trente ans, a touché aussi bien la poésie engagée et « officielle » dans le contexte des guerres de religions avec les Hymnes et les Discours (1555-1564), que l’épopée avec La Franciade (1572) ou la poésie lyrique avec les recueils des Les Odes (1550-1552) et des Amours (Les Amours de Cassandre, 1552 ; Les Amours de Marie, 1555 ; Sonnets pour Hélène, 1578).


Il a été touché par la grâce de Cassandre une jolie enfant de 13 ans avec qui il a entretenu un amour platonique car inaccessible (elle s’est mariée à 14 ans avec un seigneur).


Je suis sure que vous vous souvenez de ce poème étudié à l’école :

Mignonne, allons voir si la rose


Qui ce matin avait déclose


Sa robe de pourpre au soleil,


A point perdu cette vêprée,


Les plis de sa robe pourprée,


Et son teint au vôtre pareil.



 

Las ! Voyez comme en peu d'espace,


Mignonne, elle a dessus la place,


Las, las ! Ses beautés laissé choir !


Ô vraiment marâtre Nature,


Puis qu'une telle fleur ne dure


Que du matin jusques au soir !



 

Donc, si vous me croyez, mignonne,


Tandis que votre âge fleuronne


En sa plus verte nouveauté,


Cueillez, cueillez votre jeunesse


Comme à cette fleur, la vieillesse


Fera ternir votre beauté.

Sybilline

 

Savez-vous que, comme moi, sur Wikipédia vous trouverez plein d'autres choses sur Ronsard ?

 


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1. OldDream  le 05-01-2011 à 08:38:46

Cassandre, Marie , Hélène, que de jolis prénoms féminins au même titre que Ghislaine, Françoise , Martine, Julia , Sharon , Scarlett, Charlotte , Isabelle , Nadine , Lou, Rita, Nicole , Christine , Elisabeth, Pénélope, Annie, Kate, Daisy, Constance , Clémence, Discrète ,Eléna, Marguerite, Hortense , Catherine, Colombe, Sophie, Sylvie, Carla , Cécilia, Rachida, Rama, Roselyne, Valérie , Nathalie, Ségolène, Cécile....auxquelles je présente mes voeux!
La rose fait de suite penser à la reine des pépinières, la belle métaphore de l'épine, mais à quoi songe le poète? A compter ses pieds en vers et contre tous?
La vallée du Loir invite aux flâneries paresseuses, à visiter les grottes de Trôo et ses habitations troglodytiques.

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posté le 27-12-2010 à 18:06:36

Nouveau !!

Le blog bouge et s'agrandit…

 

Les écrits se retrouve dorénavant à cette adresse : 

http://folies-textuelles.xooit.fr/index.php

ce qui permet de multiplier les catégories

et de s'amuser avec des petits jeux.

 


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posté le 27-12-2010 à 18:01:34

Manu Galure

Manu Galure

 

 

manu 1

 

 

Découverte encore d’un jeunot d’un peu plus de 20 ans avec un talent à la hauteur de son culot, et vice-versa.

 

J’ai 20 ans et je vous emmerde, dit-il !


Le piano-voix classique se trouve illuminé de sons électros pour un funk-jazz, avec des bruits bizarres et des tempos éclectiques de la valse au tango en passant par le rock.
Pour avoir déjà signé une de ses premières parties, ce jeune auteur-compositeur-interprète de Toulouse s’inspire sans aucun doute d’Higelin.
D’une très belle plume incroyablement mature pour son âge, liant poésie, ironie, humour, engagement, ce jeune fou chantant aux 100 000 volts ne vous lâche plus du début à la fin, d’abord en trio (piano, divers claviers et batterie) puis en solo et même a capella.

 

 

manu 2

 

 

Pour la direction artistique de son dernier album Vacarme, Juliette, prête son nom et ses conseils. La jeune chanson française peut d’ores et déjà compter sur un nouveau qui sait et qui fera du bruit.

 

Manu GALURE, chapeau !

 

OldDream

 

 


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posté le 27-12-2010 à 17:49:42

OldDream avait disparu…

Ô joie, OldDream a été retrouvé !

Il était très fatigué et il n'a pas pu nous dire où il avait disparu.

Le seul indice est ce papier dans sa poche.

 

 

marcelle

 

Vivement 2011 qu'il aille mieux ! 

 

OldDream

 

 


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1. Sibylline  le 27-12-2010 à 19:54:47

Je reconnais bien là le passe-temps favori de mon ami OldDream, mais je ne savais pas que c'était avec Marcelle !!! Petit cachottier va !!!!

2. OldDream  le 28-12-2010 à 08:40:04

J'avais glané ce truc sur un site littéraire sérieux à l'époque du grand salon #livres.
Je savais que Sybilline répondrait et que serges s'inviterait à réfléchir à une de ses prochaines histoires dont il a le secret (et pour cause...).
Avec une pensée pour mon grand-père qui courait la Butte, ce matin j'ai tapé "rue du Chat Noir":

http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Chat_noir

http://www.chatsnoirs.com/rubrique,au-chat-noir-bar-paris-11e,1156768.html

http://libertin55.blogspot.com/2008/06/blog-post.html

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posté le 27-12-2010 à 17:25:47

Pili est passée par chez nous

Pili est passée par chez nous

 

 

pili

 

Ombre de femme

 

Coucou!
Je suis venue sur votre forum voilà, je vous envoie les adresses de mes sites de peintures:
 
 
– peintures pour enfants www.lagaleriedepili.fr
 
à tres bientot!
 
Pili
 


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1. OldDream  le 05-01-2011 à 08:47:24

Hola Pili, merci pour le passage en rouge et noir, couleurs très flamencas et très aficionadas du côté de Triana.
J'avais déjà eu l'honneur de te croiser sur les ondes.
La rubrique Arts de ce blog vit au ralenti, un paradoxe par rapport à son nom.
Veux bien adhérer à ton POP club, besitos señorita.

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posté le 26-12-2010 à 17:22:36

Des nouvelles de Sokna-Ndéyé

Des nouvelles de Sokna-Ndéyé,

comme promis.

 

[Françoise nous avait parlé de la petite Sokna-Ndéyé dans un article précédent et sachant qu'elle repartait à MBalling, je lui avais demandé qu'elle nous rapporte des nouvelles de la petite fille.

Serges]

 

Décembre 2010 - C'est le début de l'hivernage au Sénégal.

Me voici de retour à Mballing. Toujours les mêmes émotions, toujours ce soleil qui ne dissimule rien au regard. Cette fois, il faut que je trouve la petite Sokna-Ndégé. Elle devrait avoir pas loin de 5 ans. Et me revoici à sillonner les chemins sablonneux du village, accompagnée de Cheick Aliou Ba. Ah, voici les anciens, toujours sous le même arbre, à palabrer. Je leur offre des noix de cola, coutume d'usage, qu'ils acceptent avec énormément de plaisir et moultes remerciements suivis de bénédictions pour moi, ma famille, mes amis, lhusci, et tous ceux qui sont proches ou loin de moi. Ces moments sont toujours très émouvants.

Nous arrivons à la case des parents de Sokna-Ndéyé. La maman me reconnait et m'inonde de tout un discours en wolof. Sokna-Ndéyé ? Mais elle est à l'école maternelle !  

Comme le temps passe !

Voici Sokna-Ndéyé, 4 ans 1/2. Très très délurée m'a dit son institutrice !

 

 

soknia 1

 

 

sokia 2

 

 

 

 

 

 

Chose promise...

Françoise
 


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1. OldDream  le 25-01-2011 à 09:29:14

J'attendais encore que quelqu'un s'exprime avant de le faire mais ne voyant rien venir...
J'étais resté sur ton beau récit aux belles respirations de la terre africaine et dans la logique des choses, je te remercie pour ces bonnes nouvelles de Sokna-Ndéyé.
Je lui souhaite de trouver la même liberté d'expression ( celle que nous méprisons en ne sachant pas l'utiliser) afin de devenir plus tard une femme libre.
Le meilleur outil pour y parvenir sera la chance d'accéder au savoir.
Aussi, j'ai une petite idée qui germe....d'où ce grain de sel!

2. Francoisee  le 25-01-2011 à 20:46:50

Merci Olddream pour ce commentaire. Sokna-Ndéyé est en première section de maternelle. Elle devrait passer à l'école primaire dans deux ans. Mais délurée comme elle l'est...

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posté le 26-12-2010 à 17:08:21

Alina Orlova

Alina Orlova
 
 

orlova img

 

Orlova, lituanienne de 22 ans, auteur, compositeur, pianiste, ses chants sont d'une inspiration déclinée en trois langues - lituanien, russe et anglais.

 

 






Des choses à voir et entendre là aussi !


En 2008 son premier album Laukinis šuo dingo (Le chien sauvage Errant ou Dingo) tire son nom d'un livre russe (de Ruvim Fraerman) (Si quelqu'un peut informer sur le contenu de cette histoire, n'hésitez pas !)
Ecoutez cet album : http://www.deezer.com/listen-5629384

Orlova est également reconnue pour ses talents de dessinatrice où une mélancolie s'exprime autant qu'avec sa voix.

orlova img 2





source dessins et photo

Klimty
 


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1. OldDream  le 05-01-2011 à 08:57:48

Une vraie rousse à la peau laiteuse à la voix qui invite à la spéléologie, au graphisme un brin naïf qui plonge dans un rêve surréaliste, ça me rend dingo!
Tous mes voeux Klimty.

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posté le 24-12-2010 à 12:46:13

Les miscellanées de Mr. Schott

Les miscellanées de Mr. Schott

 

 

miscellanées

 

 

« … une collection unique de petits riens essentiels » dit la jaquette.


Voici un livre qui ne sert à rien ou si peu !


Qui a besoin de savoir à quoi correspond « l’échelle de Beaufort » ? (cf p. 61)

A part pour impressionner sa belle en jouant les vieux loups de mer avec les mots techniques ad hoc (salut Capitaine !)

Pour les plus ignorants d’entre nous, j’en connais, cette échelle va de 0 à 12 et décrit la puissance des vents, de calme à ouragan, avec la vitesse, la hauteur des vagues, etc.

Afin de concrétiser avec la dame, allons-donc à la page 97 pour « Le langage des fleurs » de façon à d’éviter LA gaffe monumentale. Offrir des hortensias est à proscrire formellement !


Mais aussi ce livre nous apprend ou nous rappellent des choses comme…
LE PERE NOËL & COCA-COLA
Les liens entre l’image moderne du Père Noël et la firme Coca-Cola sont un sujet controversé. le Père Noël rondouillard et exubérant que nous connaissons aujourd’hui semble être né de la plume du professeur Clement Clark Moore, l’auteur du célèbre conte pour enfants La Nuit d’avant Noël (The Night Before Christmas). Auparavant, on représentait le Père Noël comme un elfe ou comme une allégorie du Temps, sous les traits d’un vieillard décharné. Mais à partir de la description de Moore (« Il était dodu et joufflu, un bon vieil elfe tout jovial »), dans les années 1870, l’illustrateur Thomas Nast fit du Père Noël un personnage replet, à barbe blanche, vêtu d’un habit rouge bordé de fourrure. C’est un autre dessinateur, Haddon H. Sundblom, qui mit la touche finale à ce portrait dans les années 1930-1940. Sundblom travaillait comme illustrateur pour Coca-Cola, et à ce titre il réalisa au cours de sa carrière plusieurs dizaines de publicités de Noël. C’est dans ces dessins que s’est fixée l’image actuelle du Père Noël : habillé de rouge et de blanc (les couleurs de la marque), portant une barbe blanche bien fournie, un bonnet rouge, une veste à bordures de fourrure, une grosse ceinture et des bottes de cuir épais – et, le plus souvent, des bouteilles de Coca-Cola plein les mains.

De plus, on y trouve :
– Une explication sur les différentes zones des mers locales : c’est la litanie de termes employés par la météo marine (Rockall, Shannon, Fastnet, etc. ).
– Ou (pour les maths) un rappel d’une théorie sur les nombres : intéressant mais difficile à placer dans une conversation.
– Ou (pour la culture) une explication des calendriers Tzolkin et Haab : pas intello, s'abstenir.
– Ou (pour le quotidien) les symboles employés pour l’entretien du linge : Chéri, pourquoi tu as fait bouillir mon pull en alpaga ?.


Mais à ce jour de mes recherches, l’info qui m’a paru la plus pertinente et cruciale est celle-ci :

CALCUL DES TAILLES DE SOUTIEN-GORGE
Mesurer d’abord le diamètre de la cage thoracique juste sous le buste. Ajouter 12,5 cm. On obtient ainsi la bande du sous-buste, qui correspond à la taille. Ces tailles sont exprimées de 5 en 5 cm (85, 90, 95 ... ) : entre deux tailles, il faut ajuster le soutien-gorge à l’aide des agrafes. Mesurer ensuite le tour de poitrine. La différence entre le tour de poitrine et la bande du sous-buste détermine la taille du bonnet, de la façon suivante :

différence ——-bonnet
< 2,5 cm ——- A
5 cm ————— B
7,5 cm ———— C
10 cm ————- D
12,5 —————- DD
15 cm ————- E
17,5 cm ———- F

Un livre totalement inutile mais indispensable !
 
Serges
 


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1. Francoisee  le 24-12-2010 à 13:13:24

Enfin quelque chose de très drôle pour Noël ! Merci Serge !!!!smiley_id117078smiley_id117078

2. dilettante  le 25-12-2010 à 21:43:39

Commentaire en mode no-namesque...
Serges, c'est écrit comment fait-on pour les mensurations du sexe d'un homme ?

3. Sibylline  le 26-12-2010 à 09:20:49

Je vous imagine Messieurs lors de rencontre avec vos conquêtes, le centimètre à la main (oui c'est ainsi que l'on appelle le mètre de couture) vous enquérir des profondeurs de votre belle !!! (j'adore cette image)

4. Sibylline  le 26-12-2010 à 10:13:49

Réponse à dilettante :
La longueur de leur sexe préoccupe de nombreux garçons. Pour avoir une idée de la taille de son pénis, il est préférable de le regarder dans une glace plutôt que de se pencher en avant. On peut aussi le mesurer avec un ruban à mesurer de couturière (en l'absence de la couturière, pour ne pas influencer les données), en appliquant l'une des extrémités du ruban à la base de la racine du pénis, au niveau du pubis, avec appui sur le petit bassin et en prenant la mesure à l'autre extrémité, au bout du gland, au niveau du méat urétral. Ainsi, nous évitons de voir ou de suspecter un petit pénis, car celui-ci peut être enfoui ou camouflé par un excès de graisse prépubienne.

5. Sibylline  le 26-12-2010 à 10:20:50

Et pour rassurer dilettante :
Les mensurations du pénis, à la fois en volume et en longueur, sont dans la vision spatiale son propriétaire ou dans la vision du partenaire. Que les deux parties de ce colloque singulier se rassurent: le plaisir procuré par le pénis est parfaitement indépendant de sa taille.

6. Sibylline  le 26-12-2010 à 14:23:33

Et pour finir :

Si la personne en face de vous n'aime pas la taille de votre pénis, il y a de fortes chances pour que vous n'aimiez pas, à votre tour, ses raviolis.

Changez de partenaire !!!

7. dilettante  le 26-12-2010 à 20:09:15

En réponse à Sibylline..
c'était de l'humour introduit par le mode "no-namesque"...
Quant à ma sécurité ontologique, elle se porte bien, pas besoin de me rassurer.
Dire que "le plaisir procuré par le pénis est parfaitement indépendant de sa taille" est à coup sûr un pont-aux-ânes ou un propos de fleur bleue pour avoir entendu nombreuses réflexions de nanas de sens, n'étant mais pas du tout de cet avis!

8. Sibylline  le 26-12-2010 à 21:19:21

Euhhh c'était aussi de l'humour je répondais à votre humour dilettante jamais je ne me serai permis autre chose. Je ne suis pas rédactrice de cette article je l'ai repris sur un site je trouvais qu'il répondait à votre humour. Désolée de vous avoir irrité là n'était pas mon intention.
Serges pouvez-vous supprimer mes interventions sur votre post s'il vous plait ?
Merci et encore mille excuses pour dilettante et autres lecteurs

9. Francoisee  le 26-12-2010 à 21:52:01

Pour vous simplifier la vie messieurs, prenez votre TDP !! (mais non.. pas votre pied !). TDP = Taille Du Pouce.
Donc : mesurez la hauteur de votre pouce (à sa base entre l'index et le pouce) et vous aurez votre taille exacte au repos.
TDP = Tour Du Poignet
Donc : mesurez le tour de votre poignet et vous aurez votre taille exacte en érection.
Vous pouvez demander le centimètre de couture à votre voisine !
Françoise

10. Sibylline  le 27-12-2010 à 08:58:24

Cher dilettante
Je maintiens mes écrits au risque de vous contrarier cher ami. La taille du sexe est avant tout une histoire d'esthétisme, d'équilibre. Il faut sortir du "syndrome des vestiaires", laisser tomber certains clichés et se rendre à l'évidence que dans le sexe tout est question d'harmonie. Je finirai pas de vieil adage : il vaut mieux une petite qui frétille qu'une grosse qui roupille. Je n'avais pas du tout l'intention de vous rassurer cher Dilettante n'ayant pas eu le plaisir de mesurer votre "scoubidou de sous-officier de réserve"

11. serges-  le 27-12-2010 à 17:09:51  (site)

Sybilline, je n’enlèverai rien… au contraire, je laisse filer la polémique, c’est bien plus amusant !
Je rajouterai juste cette anecdote entendue quand j’étais tout petit. Sur le moment, je n’avais pas obligatoirement bien compris mais plus tard l’allusion m’a paru évidente.
L’histoire me vient de la mère B. qui logeait dans un meublé près de chez mes parents. Elle avait la réputation d’avoir « bien vécu » et un jour que nous nous chamaillions avec d’autres à qui pissait le plus loin avec comparaison bruyantes des accessoires, elle a, pour nous faire taire, d’abord menacé d’entre prendre un pour taper sur les autres puis elle nous a raconté l’histoire que voilà : « La taille, c’est pas ça qui compte, tenez, faites une expérience toute simple, grattez-vous le tuyau de l’oreille avec le petit doigt et puis faites-le avec une paille, c’est pas la même grosseur, c’est pas les mêmes sensations mais les deux sont agréables !»

12. dilettante  le 27-12-2010 à 18:28:07

Chère Sybilline, je ne suis pas du tout contrarié, au contraire cela m'amuse de me voir attribuer des clichés du style "Il faut sortir du "syndrome des vestiaires" copulé avec "laisser tomber certains clichés", etc.
Vous êtes plus dans l'aruspice du ravioli que dans la sybille (cousine de la Pythie) pour évaluer mon "scoubidou de sous-officier de réserve" , j'espère que la prochaine fois que vous ferez des raviolis, vous m'informerez de vos prédictions.

Chère Francoise, j'ai demandé un cm à ma voisine, pft s'est-elle exclamée et a ajouté : je ne procède pas du tout ainsi...

13. Francoisee  le 27-12-2010 à 20:28:50

Et si tu demandais à ta voisine, Dilettante, de nous expliquer sa façon de procéder ? heing ??

14. serges-  le 27-12-2010 à 21:43:31  (site)

Peux-t-on dire pour calmer les esprits que nous sommes pour l'égalité des sexes ?
Merci !
Voilà maintenant que nous sommes tous d'accord : 23 cm pour tout le monde !

15. Sibylline  le 27-12-2010 à 21:52:47

Savez-vous mon cher Dilettante que la sibylle « dit l'avenir d'une bouche délirante » risquerait de laisser de très bons souvenirs à votre "scoubidou de sous-officier de réserve" ?
Oh là là aurais-je perdu la tête pour sortir de telles sornettes !!!!
Promis dès que je me lance dans la confection de ces fameux raviolis (ça sera un lundi : c’est bien connu le lundi c’est raviolis), je vous en informe.
Je suis sure que vous les aimerez tellement cher Dilettante que vous souhaiterez avoir mes faveurs !! Ne vous délectez pas trop vite !!! Je vous préviens de suite que mon vœu le plus cher pour est de garder la fraicheur de mes 20 ans encore quelques années et n’essayez pas de me duper comme vous l’avez déjà fait cher Apollon !!!!

16. diletante  le 28-12-2010 à 19:53:51

Je dois recconaître, ma chère Sybille, que vous sublimez l'art de la table : une dégustation de vos raviolis qui ne peuvent être que succulents, précédée d'une mise en bouche délirante; quelle félicité pour votre convive !
J'ose vous suggérer pour rester dans ce camaïeu des sens d'enjoliver votre table par quelques nourritures frivoles de l'esprit, avec "Lourdes, lentes" de Stève Masson ou encore "Le petit" de Louis Trente.
Vous aurais-je dupée ? Ou est-ce une pique hardie pour attiser ma curiosité ?

17. Sibylline  le 01-01-2011 à 22:11:40

Très cher Dilettante,
Permettez-moi, avant de répondre à votre message, de vous souhaiter une très belle année 2011. Continuez à enjoliver ce site de vos écrits charmeurs et métaphoriques dont je me délecte.
Je vous remercie pour ces références que je ne connaissais pas. Je vais acquérir rapidement « Lourdes, lentes » pour agrémenter mon menu... Je vous conseille à mon tour, de goûter au « fruit de la passion » de Johanne Hauber-Bieth (je suis certaine que vous dégusterez différemment ce fruit après cette lecture), cette poésie mérite sa place au dessert.
Vous ne m’avez pas dupée, c’était juste une allusion au couple mythique Sibylle de Cumes et Apollon Clin doeil1

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posté le 23-12-2010 à 22:20:21

Le nom des gens

Le nom des gens

 

 

le nom des gens

 

 

Je trouve cette fin d’année très riche pour le cinéma français, de bons petits films se glissent hors des circuits tapageurs, espérons qu’ils seront reconnus plus tard par la profession.

Michel Leclerc propose une comédie très originale (déjà en compétition à Cannes en 2010) à partir de la généalogie (Le nom des gens) il raconte, avec beaucoup de malice, la déroute de la gauche française lors de cette dernière décennie, avec les élections successives de J. Chirac et N. Sarkozy.

Bahia Benmahmoud, militante des plus convaincues, pousse son engagement politique à l’extrême, jusqu’à séduire pour les convertir ses adversaires, les fachos de droite.
Dieu sait s’ils sont nombreux !
Dans cette lutte des classes non violente, elle rencontre Arthur Martin au nom de famille évocateur, qu’elle tente aussi d’amadouer, mais il n’est en rien le facho espéré…

L’humour drôle, décalé, laisse filtrer bon nombre de messages subliminaux et rappels historiques, de l’Occupation et la Shoah à la guerre d’Algérie, de la défaite de la gauche de 2002 à notre politique actuelle d’intégration, port du voile compris.
Narrant de petites histoires familiales dans un style particulièrement feutré, ce cinéaste distille, avec une originale intelligence, une ambiance nostalgique et mélancolique, le retrait de Lionel Jospin de la vie politique, entre autres.
Ce dernier joue d’ailleurs son propre rôle pour émouvoir certains de ses anciens fans avec cette phrase culte :
« Un jospiniste aujourd’hui, c’est aussi rare qu’un canard mandarin sur l’île de Ré ».
Pour les autres, le « hibou ébahi » ne reste pas plus de deux minutes à l’écran, je les rassure.

Sara Forestier superbe extravertie Bahia et Jacques Gamblin, lunaire Arthur, envahissent l’écran de leur très belle présence dans une mise en scène particulièrement habile.
Me suis régalé d’un très fin moment, ne manquez pas au moins le passage sur petit écran.

La bande annonce est là !

 

 OldDream

 


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1. OldDream  le 05-01-2011 à 09:06:39

Je te trouve un peu prétentieux d'occuper à toi tout seul l'espace de la rubrique cinéma du blog.
Pas besoin de tes commentaires, les médias et le web s'en chargent tout aussi bien pour ne pas dire bien mieux.
De toutes façons , nous n'avons pas les même goûts, je n'aime que le porno et la science fiction.
Tu portes bien ton pseudo.
Meilleurs voeux quand même...

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posté le 23-12-2010 à 22:01:07

La princesse de Montpensier

La princesse de Montpensier
 

Montpensier

 
Bertrand TAVERNIER adapte le roman de Madame de la Fayette.
Histoire de Marie de Mézières, amoureuse du Duc de Guise, qui se voit contrainte à un mariage forcé afin d’assouvir les ambitions, peu nobles, de son père. Cela se pratiquait chez nous à cette époque, tout comme la préparation du dépucelage de la nuit de noces fort bien évoquée d’ailleurs.
Devenue la Princesse de Montpensier, elle tentera d’oublier le Balafré et de ne point trahir ce mari commis d’office, ces deux cousins partis combattre les protestants lors des guerres de religion de cette moitié du 16e siècle.
Intrigues amoureuses, trahisons, abus de pouvoir, duels en tous genres, sous la régence de Catherine de Médicis, agrémentent la terrible violence de cette guerre civile qui mènera au massacre de la Saint-Barthélémy.

N’aimant pas trop les reconstitutions, je n’ai pas trouvé les deux heures et quart trop longues, les décolletés de Mélanie Thierry font même croire, par moments, que le film est en 3D. Heureux Raphaël, pas le peintre ni l’archange, mais le chanteur !

Gaspard Ulliel, croquant et craquant en Duc de Guise, Grégoire Leprince-Ringuet juste comme il faut en mari jaloux, Raphaël Personnaz parfait en beau et coquet-précieux Duc d’Anjou futur Henri III, Lambert Wilson superbe et émouvant en vieil ami-précepteur amoureux.
Quant à Mélanie de Montpensier-Thierry lumineuse dans un premier rôle qu’elle devrait vite confirmer, souhaitons-lui.
Ma foi, j’ai bien aimé cette caméra fidèle aux beaux paysages, aux costumes, à l’Histoire et ses violences.
Tavernier ne fait pas les choses à demi, c’est une réalité !
 

OldDream

 


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posté le 23-12-2010 à 18:13:02

Terez Montcalm

Puisque que d'un échange spontané sur le salon doit se laisser une trace, je présente donc :

 

terez 3

 

Terez Montcalm
 

dont le grain particulier de sa voix ne me laisse pas insensible mais aussi m'enchante dans cette version de Sweet dreams

 


Le rêve ne s'arrête pas là, puisque que cette chanson est accompagnée sur le clip d'une série de tableaux de Oksana Yambykh (voir son site) avec un univers, des personnages, des ensembles de couleurs qui entrainent dans un imaginaire poétique fantastique où les jeux de cartes et d'échecs sont à portés de mains et d'ailleurs.

 

 

tableau 1

 

 

Je cite : « Par ses peintures Oksana illustre un poème sur un pays perdu dans son monde fantastique, un pays de brouillard et de reve. Des bruissements, des odeurs, des couleurs de lumière et des demi-tons de sensations représentent un fleuve du temps qui coule dans la vallee de la vie ».

Hors ses interprétations d'après des reprises comme par exemple cette chanson de Léo Ferré - C'est extra

 



Terez Montcalm est aussi auteur compositeur, plutôt de style Jazzy.
son myspace : http://www.myspace.com/montcalmterez






C’est mon toit, ma baraque, un abri, mes pénates, une crèche, ou une piaule, c’est ma cabane mon amazone, parce que y’a toi dedans, c’est beaucoup mieux parce que y’a toi dedans, parce que y’a toi dedans, c’est beaucoup mieux parce que y’a toi dedans, c’est beaucoup mieux…

 

Klimty

 

Une autre version de sweet dream par Marilyn Manson

 

 

 

 

 

A comparer avec l'original d'Eurythmics

 

 

 

 

Un autre rêve tout mignon !

 

 


 

 

 

 


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1. OldDream  le 26-12-2010 à 09:16:42

L'échange autorise bien des rebonds, difficile de garder mon calme en écoutant Terez, le sweet du dream se transforme en old, slow nostalgie du très culte "C'est extra"...(Serges, souviens-toi!!)
Je pensais Oksana , nipponne, son monde fantastique dans un pays perdu, peut-être.

2. So-So  le 16-01-2011 à 15:48:16

Je passe souvent Terez Montcalm à la radio car je l'adore..... et je connais bien ses reprises merci à vous de la citer iciSourire))

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posté le 19-12-2010 à 21:12:00

Qui a écrit...

Qui a écrit ...

Elle avait le con majestueux et puissant, les poils chiffonnés fort nombreux et sombres d'une odeur un peu suffocante de rousse mais follement agréable, la fente très salée.
Ses cuisses longues et serrées par les bas de soie et ses jambes maigres étaient encore magnifiques.
Elle avait gardé sur le corps une chemise rose médiocre, et dessus ses épaules et son dos toute une chevelure qu'elle avait défaite, comme pour paraître une petite fille, tombait en mèches bouclées inégales de la couleur de l'or rouge.
Quand elle jouissait, sa tête pâle se renversait les yeux clos, avec la raideur d'une statue ; elle râlait, elle sanglotait, elle claquait des dents ; complètement absente du monde où je la regardais, un corps, vaste et nu, la bouche d'en bas béante.

 

Dilettante

Indice 1 : romancier, poète, traducteur, décédé dans les années 1970

 


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1. no_name  le 19-12-2010 à 22:05:46

Je dirais un inédit de Pierre Jean Jouve.

2. dilettante  le 21-12-2010 à 17:33:33

Effectivement, no-name c'est bien de Pierre-Jean Jouve mais pas un inédit :
"Pierre Jean JOUVE 1987. 'Les Beaux Masques' in OEuvre II, Mercure de France, Paris, p.1627"

Citons au passage :trois romans en folio
Paulina 1880
Aventure de Catherine Crachat I, Hécate
Aventure de Catherine Crachat II, Vagadu
sans oublier quelques poèmes (poésie / Gallimard) :
Diadème
Dans les années profondes - Matière céleste - Prose
Les Noces

3. Klimty  le 22-12-2010 à 02:10:44

En tout cas très... bien écrite, cette description d'un regard d'un moment d'une Femme.

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posté le 19-12-2010 à 18:45:06

Beth Hart

Beth Hart

 

beth Hart -


Beth entame sa vie musicale à l'âge de 4 ans, quand elle commence le piano. En grandissant, ses influences musicales passeront de Bethoveen et Bach à Led Zeppelin et Rush,de Aretha Franklin à James Brown, Otis Redding, Billie Holiday et Etta James.
Elle intègre la" L.A.'s High School for the Performing Arts" et fait des scènes dans des petits clubs. Délaissant le coté ecole, elle préfère finalement s'engager pleinement dans le monde de la musique, et elle rencontre peu à peu des musiciens qui l'accompagneront (Tal Herzberg -bassiste- , Jimmy Khoury-guitariste-), et feront avec elle quelques scène à Santa Monica ("Beth Hart Band" loin du music system de L.A).
Repérée par une maison de disque (où opèrent les producteurs de Guns & roses et de phil collins), le groupe fait quelques tournées et les premieres parties des concerts du groupe allemand Scorpions (dans les années 95).
Le groupe se sépare et Beth entame une carrière solo, sortant un album "SCREAMIN' FOR MY SUPPER."
Deux des chansons les plus poignante de l'album, sont l'oeuvre de Beth seule (pour les autres elle est co-auteur). Elle insuffle sa note blues dans le message d'amour à sa mère "mama", alors que la chanson "L.A song" est quasi autobiographique (où elle parle du courage qu'il lui a fallu pour remettre sa vie sur les "rails").
Une puissance vocale, pianiste, auteur interprète compositeur, elle se donne à 200 %.
Rien à dire de plus !
Il faut juste l'écouter jusqu'au bout... c'est du crescendo.
Une simplicité, une force, une présence, complètement à fond dans ses chansons sans oublier le lien avec son public.

 


I like.

 







Je suis sous le charme de son concert "live at paradiso" . Une fibre, des tripes , on peut se laisser vibrer avec elle. C'est ....

beth Hart -2



Et puis (soyons fous)  une autre pour la route histoire d' alimenter le secret pour Serges ;o)


Klimty

source

 

 


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posté le 18-12-2010 à 21:53:07

Mamie chez le gynéco

Mamie chez le gynéco

Depuis que son mari est mort, Madame Coules est hébergée chez sa fille Anne-Perette. Comme chaque année, Madame Coules se fait faire un bilan médical chez le gynéco.

Aujourd’hui, c’est le jour du rendez-vous, et naturellement, Madame Coules prend une douche. Lorsqu’elle sort de la cabine, elle remarque la bombe de déodorant sur la tablette du lavabo, et se dit qu’un petit coup de « sent-bon » ne fera pas de mal… et elle se balance quelques coups de spray bien placés, puis elle s’habille.

Un peu plus tard, on retrouve madame Coules chez le gynéco, avec les jambes dans les étriers.
Le docteur s’installe et tout de suite commente :
— Tiens tiens tiens, Madame Coules, mais c’est qu’on s’est pomponnée aujourd’hui hein ?
Madame Coules est extrêmement gênée par les commentaires du gynéco, et elle reste muette tout le temps que dure la consultation.

En rentrant chez sa fille, elle est encore rouge comme une tomate et sa fille ne manque pas de la questionner :
— Qu’est-ce qui s’est passé maman ?
— Oh la la, tu ne peux pas savoir comment je suis honteuse… Et la mère rapporte les commentaires du gynéco à sa fille. Puis elle ajoute :
— Je ne sais pas vraiment pourquoi il a dit cela, tout ce que j’avais fait, c’est de mettre un peu de ton spray déodorant !
— Mais maman, je n’ai pas de spray déodorant !…
— Mais si ! Viens dans la salle de bains, je vais te montrer !
Et là-dessus, la mère et la fille vont dans la salle de bains, et la mère montre l’objet en question à sa fille qui répond dans un grand éclat de rire :
— Maman… Tu aurais du mettre tes lunettes ! Ce que tu prenais pour du déodorant, c’était de la laque à cheveux avec des paillettes.

Sibylline
 


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posté le 18-12-2010 à 21:46:25

Bobby McFerrin , le virtuose.

Bobby McFerrin , le virtuose.




Chanteur de jazz américain, né à New york City, le 11 mars 1950, qui se sert de sa voix comme on le fait d'un instrument, voire de plusieurs instruments, possède ce qu'on pourrait appeler une ubiquité vocale.

Avec un organe inimitable dont la tessiture peut allègrement en remontrer à beaucoup d’instruments, Bobby McFerrin est devenu un fin acrobate de l’improvisation. Réinventeur d’un scat aux lointaines résonances africaines, il fait ployer sa voix au gré d’une imagination stupéfiante, incarnée idéalement dans le titre de l’un de ses premiers CD "Spontaneous Inventions".

Bobby McFerrin, artiste hétéroclite, passe sans peine de Bach à John Coltrane ou de Mozart à Charlie Parker. Bref, il illustre à merveille la transversalité. Si Bobby McFerrin ne chantait pas la voix principale, il n'aurait nul besoin de s'entourer de musiciens, puisqu'il ouvre pratiquement chaque morceau en reproduisant progressivement tous les instruments qui le composent.

Ce ne sera pas une découverte pour beaucoup certes, mais un plaisir de réécoute surement.












[ImbIr-OstrIY]
 
 


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1. Jakin  le 19-12-2010 à 06:08:12  (site)

Compliments pour la photo du jour et bonne continuation.....
Jakin, smiley_id210602

2. OldDream  le 21-12-2010 à 08:59:52

Génial, mais je retiens ton mot transversalité. Les années 60-70 témoignent de nombreuses adaptations d'oeuvres classiques en grandioses tubes de la musique pop.A la mort de Coltrane, en 1967, Procol Harum nous gratifie de son cultissime 'A whiter shade of pale"(pelle en fonétic pour les slowers de l'époque...) inspiré d'un prélude de Bach.Rajoutez le "Rain and tears" d'Aphrodite's child des Vangelis-Roussos, la musique d'Orange mécanique, le groupe de rock progressif Ekseption. J'en passe et des meilleurs....

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posté le 18-12-2010 à 21:22:02

Les quais de Chicago - Stuart Dybek

 

Les quais de Chicago
Stuart Dybek

 

Dybek

 


Il y a deux mois on m'a "obligé" à aller dans une librairie parisienne. "Obligé", ce n'est pas exactement le mot. Disons, que j'avais plutôt envie de faire plaisir à la personne qui m'accompagnait.
Qu'est ce que j'irais fiche dans une librairie sans savoir ce que je veux ? Personnellement, j'avais fait le plein de vraie culture : j'avais du James Williamson, du Nick Cave, du Blue Öyster Cult, etc. De la vraie culture pour homme de goût. Je ne suis pas un de ces sales bobos parisiens qui m'enorgueillit de connaitre le dernier lieu à la mode où l'on vous sert de la contreculture de gauche, déjà toute pré-mâchée.

Bref je rentre dans cette librairie ("le dilettante" ça s'appelait). Ouais OK, je vois, ça doit être ce genre d'endroit où il fait bon aller pour montrer qu'on est ouvert culturellement…
Puis je me prends au jeu, je regarde les livres amassés sur les étagères. Je vois des trucs que j'aime (John Fante), des trucs que je déteste (Amélie Nothomb). Mes yeux commencent à se promener sur les rayons. Un seul livre attire vraiment mon attention Les Quais de Chicago

 

 Pour suivre l'article, il vous suffit d'aller lire la suite sur vultureculture le blog de no_name :

 http://vultureculture.fr/blog/les-quais-de-chicago-stuart-dybek/212

no_name

 


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1. OldDream  le 26-12-2010 à 08:55:09

De ton style très personnel donc particulier que je qualifierai de no_name, ce post bien ficelé aborde de vrais sujets avec une ironie provocatrice.De la vraie culture, celle dont on reste l'acteur, à la ville et ses séductions, autant de rencontres qui ne laissent jamais à quai, comme ton livre.
Nothomb vient de m'étonner en venant dédicacer "Une forme de vie" dans un petit trou sans nom en pleine cambrousse landaise.Son sujet sur la correspondance et l'échange épistolaire m'interroge.

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posté le 17-12-2010 à 20:57:25

Expo-hommage à Romain Gary

Une expo-hommage à Romain Gary mort il y a 30 ans

 

 

Gary

 

 

 

Le 2 décembre 1980, Romain Gary se suicidait à 66 ans d'une balle tirée dans la bouche, à son domicile parisien.

Une oeuvre multiforme et le parcours flamboyant de ce grand séducteur, aviateur, résistant, diplomate, qui choisit pour pseudonymes deux noms placés sous le signe du feu : Gary : brûle en russe et Ajar : braise, dans la même langue.

Sur le coup, cette proximité sémantique n'est pas apparue à grand monde, mais elle permit à l'écrivain d'être deux fois couronné du Goncourt - sous le nom de Gary pour Les Racines du ciel (1956), sous celui d'Ajar pour La vie devant soi (1975).

La vie vous fait à l'aube une promesse qu'elle ne tient jamais…
C'est à cet ovni de la littérature française que le Musée des lettres et manuscrits (222 boulevard Saint-Germain, Paris) consacre à partir du 3 décembre une exposition de 160 pièces uniques (voir ici une dizaine de reproductions en diaporama)

Y figure notamment un premier roman inédit, La Geste grimaçante (1934).

Ce manuscrit de mon premier roman écrit à dix-sept ans ne doit pas être publié. Il peut être ouvert, écrivait Romain Gary en 1979. Sur le mode du récit d'aventure, ce roman épique, noir et violent (dixit le dossier de presse) démarre dans une taverne, sur le port de Shanghai…

 

L'ultime chapitre de Gros-Câlin
Autre pièce majeure de cette même exposition, le chapitre final de Gros-Câlin, qui avait été supprimé lors de la première parution de ce roman publié sous la signature d'Emile Ajar.

Le livre, qui avait un python pour héros, a été réédité en 2007 dans sa version initiale au Mercure de France, avec un final "écologique" inédit (irruption du python au Palais de la Découverte). Faut-il le rappeler ? L'environnement est un thème qui survint tôt dans l'oeuvre de Gary : les éléphants incarnaient dans "Les racines du ciel" une liberté fragile, menacée et essentielle pour l'humanité.

Un panneau de photos de la lumineuse Jean Seberg
Le musée des lettres et manuscrits a aussi fait une place de choix aux textes de La promesse de l'Aube (1960), chant d'amour à une mère fusionnelle (Avec l'amour maternel, la vie vous fait à l'aube une promesse qu'elle ne tient jamais…). Et à un très beau panneau (qu'avait Romain Gary dans son bureau) assemblant de multiples photos de la blonde Jean Seberg, rencontrée en 1959 (c'est l'époque d'A bout de souffle, sorti en 1960). Jean Seberg, figure emblématique des luttes de l'Amérique de ces années-là, engagée notamment au côté des Black Panthers et qu'il soutiendra toute sa vie, même après leur séparation.

Mon musicien favori ? "Bob Dillan"
Enfin, on y voit aussi un questionnaire de Proust, avec réponses manuscrites de Gary. A la question : "quel est votre musicien favori ?", il a répondu :"Bob Dillan" (ainsi écrit). Blague de ce parfait anglophone ?

A l'aube de la décennie 1980, estimant, pout reprendre le titre d'un de ses derniers romans, que son ticket n'était plus valable, Romain Gary choisit de tirer son chapeau. Ce grand mystificateur tint sa promesse : J'ai fait un pacte avec ce monsieur là-haut, vous connaissez ? J'ai fait un pacte avec lui aux termes duquel je ne vieillira jamais. Plus simplement dit : Je me suis bien amusé, au revoir et merci (Vie et mort d'Emile Ajar).

Exposition du 3 décembre 2010 au 20 février 2011
au musée des lettres et manuscrits.



[ImbIr-OstrIY]

Les infos viennent de l'article d'Anne Brigadeau, à voir pour en savoir plus.
 


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1. no_name  le 18-12-2010 à 14:53:22

Bob Dillan ? Je ne connais pas.

2. dilettante  le 19-12-2010 à 11:29:40

Romain Gary a pris d'autres pseudos pour écrire :
- Fosco Sinibaldi : Lhomme à la colombe (1958) dénonce avec férocité la corruption et la lenteur d’action de l’O.N.U. dont Gary était membre à l'époque
- Shatan Bogat (le vagabon en russe) : Les têtes de Stéphanie (1974), une satire en mode polar politique dont l'action se passe dans une "démocratie" du Golfe Persique.

Mon préféré : La danse de Gengis Cohn (1967)
"La différence entre les Allemands héritiers d'une immense culture et les Simbas incultes, c'est que les Simbas mangeaient leurs victimes, tandis que les Allemands les transformaient en savon. Ce besoin de propreté, c'est la culture." p 79 ed. Folio (1995)

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posté le 17-12-2010 à 20:39:52

Acetate Zero - Civilize the Satanists

Acetate Zero

 

 

acetate zero


Civilize the Satanists

 

Depuis 1996, les chimistes d’Acetate Zero marient à merveille guitares vrombissantes et matière électronique, climats mélancoliques et éclats électriques. Avec « Civilize the Satanists » Acetate trouve la parfaite combinaison.

Exigeante, la musique d’Acetate ? Très certainement ! Difficile ? Non, comme en atteste ce quatrième opus, sans doute le plus pop de ce duo devenu quintette. Le climat et l’humeur y sont changeants, aux riffs enragés répondent de doux chants masculins ou féminins… Sur « Civilize », les moments d’accalmies prennent souvent le dessus, tout comme chez les Chicagoans jazzy de L’Altra, ou les Londoniens Rothko qu’ils connaissent bien.

Ces variations, cette richesse de textures, les membres d’Acetate l’expliquent dans ce titre mystérieux, « Civilize the Satanists » : Nous tentons de canaliser notre propension au bruit pour encore mieux y renoncer.

 







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posté le 17-12-2010 à 20:24:43

Dante - Abd Al Malik

Dante

Abd Al Malik

 

 

Abd al Malik

 

 

Dante et ses tombées de rimes sur la France d'aujourd'hui auscultent les problèmes d'émigration et d'intégration avec C'est du lourd. Puis s'attardent sur des cicatrices toujours à vif avec Lorsqu'ils essayèrent à propos de Malik Oussekine ou sur le poète Aimé Césaire (Césaire).
Abd Al Malik déclame, interpelle, grâce à son lyrisme fiévreux et sa verve foisonnante.
Tout un monde parle en lui, toute une morale et une esthétique entre chanson, hip-hop et jazz : l'album a été enregistré avec la complicité de Gérard Jouannest (pianiste de Brel) et de Régis Ceccarelli.

 

 

 

Et ce lien-là pour le plaisir : Gilles

 

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1. OldDream  le 19-12-2010 à 07:55:45

Sauf le respect que je vous dois, Votre Honneur, permettez-moi cette petite précision.
Le pianiste de Brel, n'est autre que celui de Juliette Gréco dont il partage aussi la vie.
D'où le titre Roméo et Juliette de cet album Dante dans lequel le duo Gréco-Abd Al Malik, c'est du lourd.
Mon vieux fantasme Juliette Greco ne pouvait jouer les Belphégor.
Et j'adore AAM!

2. serges-  le 19-12-2010 à 10:08:04

Un soir de juin, il y a 2 ou 3 ans, par hasard, on m'a offert une place pour aller voir AAM en salle pour son album "Gibraltar". A priori, j'étais pas chaud chaud d'y aller... j'aurais eu tort !
Superbe soirée !
C'était une salle avec places assises, j'ai passé la soirée debout ! c'est malin !
Il a surtout la bonne idée de s'entourer de bons musiciens. Il n'avait que Laurent Dewilde au piano. Vous ne connaissez pas Dewilde ? c'est un tort !!! Grand pianiste jazzman.
http://www.laurentdewilde.com/
J'espère qu'on entendra parler du gamin AAM pendant longtemps.

3. Klimty  le 22-12-2010 à 02:16:46

ah si je connais Laurent, j'étais même à quelques cm, enfin un mètre de lui, le pied... Excellent pianiste mais aussi un humain qui partage son art comme j'aime.
Ne surtout pas le rater ! De plus il hésite pas à mélanger sa culture à d'autres.

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posté le 16-12-2010 à 21:08:51

17 Hippies

 

17 Hippies

 

17 hippies

 

 

17 Hippies ou la musique par les chiffres. Né en 1995 de l'union de trois musiciens allemands, le collectif oscille, depuis, entre quinze et vingt-huit muti-instrumentistes (joueurs de violon, violoncelle, cornemuse, vielle, accordéon, ukulélé, on en passe et des meilleurs).
Compilation de travaux pour une bande-originale de film (Halbe Treppe) et concentré du deuxième album de ces hippies chic et choc (Wer Ist Das), Sirba voyage aux frontières extrêmes de la world music.
La caravane passe et les 17 Hippies savent la profonde signification de la locution : faire la fête, fût-elle parfois de la bière.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[ImbIr-OStrIY]

 


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