Il y a deux mois on m'a "obligé" à aller dans une librairie parisienne. "Obligé", ce n'est pas exactement le mot. Disons, que j'avais plutôt envie de faire plaisir à la personne qui m'accompagnait.
Qu'est ce que j'irais fiche dans une librairie sans savoir ce que je veux ? Personnellement, j'avais fait le plein de vraie culture : j'avais du James Williamson, du Nick Cave, du Blue Öyster Cult, etc. De la vraie culture pour homme de goût. Je ne suis pas un de ces sales bobos parisiens qui m'enorgueillit de connaitre le dernier lieu à la mode où l'on vous sert de la contreculture de gauche, déjà toute pré-mâchée.
Bref je rentre dans cette librairie ("le dilettante" ça s'appelait). Ouais OK, je vois, ça doit être ce genre d'endroit où il fait bon aller pour montrer qu'on est ouvert culturellement…
Puis je me prends au jeu, je regarde les livres amassés sur les étagères. Je vois des trucs que j'aime (John Fante), des trucs que je déteste (Amélie Nothomb). Mes yeux commencent à se promener sur les rayons. Un seul livre attire vraiment mon attention Les Quais de Chicago.
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http://vultureculture.fr/blog/les-quais-de-chicago-stuart-dybek/212
no_name
Commentaires
De ton style très personnel donc particulier que je qualifierai de no_name, ce post bien ficelé aborde de vrais sujets avec une ironie provocatrice.De la vraie culture, celle dont on reste l'acteur, à la ville et ses séductions, autant de rencontres qui ne laissent jamais à quai, comme ton livre.
Nothomb vient de m'étonner en venant dédicacer "Une forme de vie" dans un petit trou sans nom en pleine cambrousse landaise.Son sujet sur la correspondance et l'échange épistolaire m'interroge.