Arts scéniques et vieilles dentelles

La Russie au cœur de Paris :

La cathédrale Saint-Alexandre Nevsky célèbre 150 ans d’orthodoxie parisienne.

Lundi 12 septembre 2011, la cathédrale Saint-Alexandre Nevsky, située rue Daru, dans le VIIIe arrondissement de Paris, a fêté le 150e anniversaire de sa fondation, en 1861. Ce joyau architectural a toujours fasciné les parisiens, de Zola à Cocteau, en passant par Picasso qui s’y est marié en 1918.

Avant que l’église ne soit consacrée, le 11 septembre 1861, les orthodoxes de Paris se réunissaient dans une petite chapelle située rue de Berri, dans le VIIIe arrondissement. Ce quartier était jugé à l’époque excentré et peu fréquentable. D’autant que la chapelle ne suffisait plus à accueillir une communauté orthodoxe parisienne en pleine expansion.
Leur curé, le P. Vassiliev, conscient de la nécessité de fonder un lieu de culte pour les orthodoxes, sera à l’origine du projet de la cathédrale Saint-Alexandre, avec, dès le départ, le souci de s’adresser à tous les orthodoxes de passage. « Notre Église, affirmait-il, n’est pas seulement fréquentée par des Russes, mais aussi des Grecs, des Moldaves, des Slaves en général, dont aucun ne dispose d’un lieu de culte propre à Paris. »

                 

 

Un somptueux édifice à la façade ornée de mosaïques néobyzantines et surmonté de bulbes dorés en forme d’oignons renversés. Les deux phrases en vieux slavon, la langue culturelle des chrétiens orthodoxes, semblent ne laisser nulle place au doute. Moscou, Nijni-Novgorod ? Nullement, nous sommes au n° 12 de la rue Daru, dans le VIIIe arrondissement de Paris, à égale distance du parc Monceau et de l’Arc de triomphe.

Et pourtant, c’est bien d’une cathédrale orthodoxe russe qu’il s’agit. Saint-Alexandre-Nevsky est l’une des paroisses des chrétiens d’origine russe et de tradition orthodoxe qui habitent la capitale. Cette église n’avait pourtant pas vocation à devenir cathédrale. C’est l’afflux des émigrés fuyant la Russie bolchevique des années 1920 qui en fit le lieu de ralliement et de référence de toute la communauté des Russes “blancs”.

Mais son origine est plus lointaine. Elle date de l’entrée dans Paris des troupes du tsar Alexandre Ier, le 31 mars 1814. La Grande Armée est vaincue, Napoléon va faire ses adieux et Alexandre, au faîte de sa gloire, profite de son séjour parisien pour découvrir la ville. Celle-ci, embellie par l’empereur des Français, lui plaît. Il y séjourne deux mois en 1814, C’est un homme pieux dont l’engagement mystique s’accroît sous l’influence de la mystérieuse baronne de Krüdener. Son oratoire personnel est situé rue de Berri, près des Champs-Élysées.

Après le départ du tsar, en septembre 1815, (il ne revien-

dra jamais en France), l’oratoire demeure un lieu de prière pour les chrétiens orthodoxes de Paris. Mais la communauté russe, composée de marchands et de voyageurs, est de plus en plus importante et, bientôt, l’oratoire ne suffit plus. C’est Joseph Vassiliev, aumônier de l’ambassade de Russie en France, qui s’en inquiète en 1847. Il s’agit de construire un édifice religieux digne de la sainte Église russe orthodoxe. Au début du second Empire, après de nombreux démêlés avec une administration russe digne de Gogol, le tsar Alexandre II (monté sur le trône en 1855) approuve enfin le projet et offre même 150 000 francs-or à titre de donation personnelle afin d’encourager la levée des fonds. L’argent de la souscription afflue. Des orthodoxes de toutes origines sociales apportent leur obole, mais aussi des catholiques et des protestants, soucieux d’œcuménisme avant la lettre. Malgré le schisme d’Orient, les orthodoxes demeurent des chrétiens. La Ville de Paris offre un terrain nu et l’empereur Napoléon III accorde sa bienveillance à ce projet d’envergure. Le permis de construire est bientôt délivré.

Les architectes seront russes : Roman Kouzmine et Ivan Strohm travaillent à la cour impériale.

Le premier a déjà acquis une belle réputation en construisant la cathédrale Saint-Paul, à Gatchina, près de Saint-Pétersbourg. Il élabore les plans de l’édifice dont la construction est suivie sur place par Strohm. Le chantier est réalisé en un temps record : commencé en 1860, il s’achève en 1861. De nombreux artistes participent à son ornementation : Théodore Bronnikov et les frères Eugraphe et Paul Sorokine réalisent peintures et icônes.

L’exposition en mairie retrace ces 150 ans d’histoire. De très nombreux documents illustrent chaque étape des échanges croisés entre la communauté russe de Paris et les Français : Icônes, vêtements sacerdotaux, et de très nombreux objets de la liturgie, jamais sortis de la cathédrale, ont été prêtés pour l’occasion, pour faire comprendre et admirer le culte orthodoxe. Mais aussi, l’exceptionnelle « Bratina » offerte par Nicolas II, et prêtée par le Cercle Militaire. Une série de gravures originales provenant du Musée Carnavalet. Des bronzes, des photos, des objets provenant de collections particulières. Une exposition inédite et exceptionnelle !

Anne0nyme

La dame est partie à 93 ans

La ritournelle restera : 3 petites notes de musique la la la…

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Autres versions de la ritournelle :

Juliette Gréco

Yves Montand

Le grand sommeil

C'est charmant et sa rappelle l'activité du salon... le ping-pong en plus.

Festival Guitare Issoudun

C'est, comme d'habitude, LE rendez-vous à ne pas manquer si vous aimez la musique en général et la guitare en particulier. Pour le programme complet c'est là !

Au fil des années, le salon de la lutherie dédié à la guitare est, de l'avis des luthiers, le plus important de France. Les luthiers français y exposent leurs plus belles réalisations et comme les autres années, il y aura des luthiers étrangers qui viendront (une année, un est venu du Québec).

Seth Siro Anton

 Toute la galerie de Seth Siro Anton ici

Snuff

Ne voulant rien censurer, je vous livre ce charmant morceau envoyé par un lecteur assidu...

mais est-ce encore de l'art ? ou de l'humour ?

Quoique... pour la rentrée c'est léger !

Astraphobie

Astraphobie

Astraphobie : la peur de la foudre (ou des éclairs plus spécifiquement)...

Bien souvent associée a la brontophobie (peur du tonnerre), les Orages deviennent alors un moment pénible... 

HKU

Voici HKU, qui a sorti son premier album en 2007. Les infos sont assez difficiles à obtenir.

A priori HKU ne serait qu'un seul homme, un français, dont je n'ai pas trouvé le nom, et il se serait fait aider par Mathieu Garcia et Sébastien Charpiot.

Quant à l'Artwork de l'album et du site (www.hku.fr) il a été réalisé par Clothilde Dupont.

Sa musique est… mhhh… c'est du trip hop instrumental, des samples classiques (violons, piano…) une rythmique assez jazz. La plupart des titres incorporent des samples vocaux, notamment un extrait d'une interview radio de Brel… Ces samples rajoutent une profondeur certaine à ces morceaux. Bon bien sûr, vu comme ça… ça peut avoir l'air "banal" mais les
mélodies sont très belles, la structure des morceaux intéressante, l'ambiance, posée mais tourmentée, enfin… un univers riche de sensations.

Seul bémol de l'album, selon moi : trop court !!  On attend donc la prochaine release d'HKU avec grande impatience…

J'invite les amateurs de trip hop, ou plus généralement de "bonne musique", d'écouter et de se faire une idée.

Soyons interactifs !

Amy Winehouse

Madame Amy Winehouse nous a quitté hier, les gens se souviennent d'elle comme d' une chanteuse alcoolique et droguée, moi je me souviens surtout d'une putain de voie, d'une voie SOUL, d'une blanche avec une voie de black, bien sûr elle avait pas une vie saine, mais si elle avait une vie saine elle serait peut-être encore là mais pas pour chanter mais plutôt pour bosser dans un Mc do ou comme serveuse dans un pub, alors si on peut choisir je préfère son choix.
Une lumière qui brille deux fois plus fort, brille deux fois moins longtemps et elle a brillé on ne peu plus Amy.
J’espère que où, tu es tu bois un coup avec M. Gainsbourg et que même il va t'écrire une chanson et peut-être que M. Hendrix y ajoutera quelque note de guitare avec sa main gauche magique, et surtout ne t'inquiète pas DUFFY ne t' arrive pas au quart de ta cheville.
Allez the show must go on !

Sur ce, je vais boire une demi-bouteille de bourbon en écoutant ce morceau…

HKU

Raoul Sinier

Raoul Sinier

Bonjour !!! Je suis nouveau ici et je poste donc mon premier sujet .
Je n'ai pas vu encore de sujet sur Raoul Sinier sur le blog, mais j'ai pas non plus tout fouillé ... j'espère donc être le premier .

Donc voici Raoul Sinier, anciennement Ra, un artiste français basé à Paris.
Il a sortit plusieurs albums et EP assez remarqués depuis 2004 (il a effectué son changement de nom en 2007). C'est de la musique électronique.
C'est aussi entre autres un peintre digital, dont on peut admirer les oeuvres sur son site internet http://raoulsinier.com/.

Son atmosphère est très particulière, assez glauque ...
Pour vous donner une idée, voici les liens de 2 de ses clips musicaux .

Highlowview

Cet article a été posté le 19 juillet 2011 à 21 h 22.

Souvenirs musicaux 01

Les morceaux complets :

Mesca

Umbrella

Michael Gira

Une zik que j'avais envie de faire découvrir, un truc super pour la plage cet été, pour faire la féte.

;o)

Snuff

Eclipse de lune

CE N'EST PAS L'ECLIPSE DE CETTE ANNEE MAIS C EST LA MEME LUNE

MON BEAUF DIDIER .E

Snuff

Puisses-tu

Tu connaîtras des chagrins sans raison
Tu croiseras aussi la trahison
Tu entendras leur parole à foison
Et parfois même jusqu'à la déraison

Et tu verras la bassesse, l'impudeur
Tu connaîtras aussi l'agression
Et tu verras des micros tendus
Vers des femmes et des enfants nus

Puisses-tu vivre, continuer
Puisses-tu aimer, continuer
Puisses-tu puiser, un peu d'eau
Dans le puit, de tes nuits

Puisses-tu sourire, et même rire
Quand le pire est à venir
Puisses-tu aimer, sans sourciller
Simplement continuer

Tu connaîtras les chagrins à foison
Et les douleurs que tout l'monde partage
Tu entendras des demandes et des pleurs
Et parfois ça frisera la déraison

Et tu verras tous ces mondes inconnus
Que tu s'ras sûr d'avoir déjà vu
Tu gouteras les fruits de la passion
Et le goût amer de la désillusion

Puisses-tu vivre
Puisses-tu aimer
Puisses-tu vivre
Continuer

Puisses tu puiser
Dans le puit
De tes nuits
Et rêver

Puisses-tu vivre, continuer
Sans sourciller et aimer

Qui tu es
Qui tu es
Qui tu es
Qui tu es

Puisses-tu aimer,
Qui tu es
 
J.L AUBERT

Mertseger