Arts scéniques et vieilles dentelles

 

 

Auteur : Imane Krystos
Metteur en scène : Sébastien Cypers
Avec Manuel Montero, Maugy , Dina Andriantsalama , Lamine Lezghad , Jérémy Malaveau , Elodie Bouleau
Durée : 1h10min

Un spectacle présenté dans le cadre du Festival d'Avignon Off 2010.
Lamine et Chryssa se réveillent mariés après une nuit bien (trop) arrosée dans un grand hôtel de Vegas...

Infos pratiques : http://www.spectacles.fr/ma-femme-me-prend-pour-un-sextoy

Après le succès de son premier album « The Pirate's Gospel » en 2007, Alela Diane devait relever un défi en sortant aujourd'hui « To Be Still ». Un challenge d'autant plus grand, qu'en 2008, lui avait succédé l'incroyable révélation du groupe de Seatle, Fleet Foxes. Mais la jeune artiste réussit l'épreuve: ce nouvel opus est une merveille d'harmonie et de poésie, qui relève encore le niveau du renouveau folk.

Un petit échantillon :

 

 

 

 

Sous une couverture affriolante, donc, et dans une toute nouvelle et pétillante traduction à quatre mains, Le Nazi et le Barbier entame sa résurrection en France. « Je me présente : Max Schulz, fils illégitime mais aryen pur souche... » Ainsi commence cette farce, qui met en scène un narrateur à la fois antipathique et attachant, « aryen pur souche » qui choisit, non par opportunisme mais par conviction, de suivre Hitler, d'adhérer au nazisme. Avec ferveur, il s'engage dans les SS. Le juif est l'ennemi. Le juif doit mourir. Max Schulz, méthodique, doué d'un savoir-faire diabolique, fait des exploits. Il tue, élimine tout ce qui est juif . La guerre prend fin. Le voilà décrété criminel nazi. Qu'à cela ne tienne, il vole l'identité de son ami, devient plus juif que juif, sioniste militant, s'installe en Palestine dans un kibboutz, apprend l'hébreu, se fait religieux jusqu'à enseigner les textes sacrés, jusqu'à jouer au bon petit soldat de l'armée d'Israël dans une guerre contre les Arabes : « Moi-même, Itzig Finkenstein, alias le génocidaire Max Schulz, j'avais été promu sergent et j'étais vachement fier de mon grade. »
En presque cinq cents pages frénétiques, mêlant le ton badin aux mots les plus crus, les situations loufoques aux scènes les plus tragiques, Edgar Hilsenrath accomplit un tour de force, fait de l'intelligence sa grande oeuvre

Ce n'est pas la Shoah, ce n'est pas l'horreur, mais la mémoire - le contraire de l'oubli qui fait qu'en notre pas si bonne et vieille humanité sommeille toujours le monstre.

 

 

[-ImbIr-OstrIY-] 

Ça fait rire Françoise, c'est déjà ça ! et vous ?

 

Bien souvent, on vous pose cette question, en guise de faire avancer une conversation qui n'est pas particulièrement passionnante : "quel film préfères-tu ?"
Moi, le premier film qui me vient à l'esprit, c'est Big Fish.

 Françoise

 

 

 

William, bientôt papa, ne veut plus entendre les sempiternels récits épiques dont l'abreuve depuis son enfance son père, Edward. Et alors que ce dernier n'a plus longtemps à vivre, Will aimerait connaître l'homme qui se cache derrière toutes ses fables. Son désir de délier le vrai du faux va lui apporter la plus grande surprise de sa vie

Un très beau récit plein d'humanité plongé à froid dans l'univers incroyablement poétique de Tim Burton. Le résultat est à la hauteur des espérances, tant le casting -remarquable- prend un plaisir évident à jouer sous la coupe du fabuleux cinéaste

 

Bobby McFerrin , le virtuose.

expo-hommage à Romain Gary

Acetate Zero - Civilize the Satanists

Dante - Abd Al Malik

17 Hippies

Au secours, pardon

Himmler : le monstre aux lunettes d'acier

Oscar Wilde : Le Portrait de Dorian Gray.

Get Well Soon - vexations

Antony And The Johnsons - Swanlights

The big machine - Emilie Simon

Damien Saez

Hobo de Charlie Winston

Le guide de la bonne épouse

Klimt - Alfred Weidinger

Gainsbourg

l'Art...par Oscar Wilde.

petits aperçus de l'objectif de la sérénissim

La drogue c'est mal !

Au fil des lettres...

Beijing coma : à la mémoire des oubliés de Tiananmen de Ma Jian

La Cerisaie - Cycle Tchekhov

Alamut de Vladimir Bartol

Beirut - The Flying Club Cup

Kyle Eastwood – paris blue

Stand your group de Little Barrie

Alela Diane

Le Nazi et le Barbier

Vivre à propos, Montaigne préface michel onfray

 

Vis-à-vis de quoi Montaigne opère  discrètement un déplacement majeur: non plus «vivre au présent» mais «vivre à propos»

[-ImbIr-OstrIY-] 

 

Cerisier rose

Vaya con dios

Les Vivants et les morts

Vendée nord-ouest : Noirmoutier et Bouin

Mes trois découvertes de la semaine 9

Les cafards de Jo Nesbø

Les miscellanées de Mr. Schott

Paul à Québec

Coquille

C'était mieux avant…

Jardin japonais

Fleur de lotus

Le Pont du Gard

Le saut du varan

Amédée sur la Grande Terre

Amour fou

Dilettante

 

 

 

 

Boule de neige vaudevillesque 

Khalie

Des nouvelles de Sokna-N'Déyé 

Sokna-N'Déyé, la petite lumière 

Faïence de Gien 

Le Périple de Baldassare 

Ma femme me prend pour un sextoy 

Le 6e est gratuit 

Big fish 

Soie 

 

Julien Gracq

Le temps où nous chantions

Mont-Dragon 

Marseille - Ferry-boat : 1-0

 

 

 

 

Il arrive essoufflé sur la terrasse ensoleillée de ce café, légèrement en retard comme d’habitude.
Une lumière froide de fin octobre nimbe ses cheveux d’un halo doré.
Une coupe de champagne pétille devant elle.
En le voyant arriver elle se lève.
Il pose le journal et le paquet sur la table.
— Tu es déjà au champagne ? En quel honneur ?
— Notre mariage peut-être ? Tu vas bien finir par quitter ta femme non ?… Tu me l’as promis ! finit-elle avec une lippe boudeuse.
Il n’ose pas lui répondre. Elle continue avec un sourire :
— Je te taquine ! va !
Il en profite pour lui offrir le petit paquet qu’elle ouvre fiévreusement comme une gamine devant un cadeau de Noël. En découvrant les pièces de lingerie elle émet ce rire de gorge qui le rend fou, dingue… raide dingue.
Elle part alors dans un grand éclat de rire en montrant le cadeau aux voitures qui passent sur le boulevard : une magnifique petite culotte avec échancrures et dentelles.
Au bout d’un moment, calmée, elle se penche en lui présentant ce décolleté profond et si efficace et l’embrasse à pleine bouche. Lui, très gêné, rouge écarlate, tente sans résultat de la repousser en balbutiant :
— Mais on peut nous voir !
Elle finit par s’écarter en lui chuchotant à l’oreille :
— Moi aussi, je t’ai fait un cadeau, sous ma chaise, attends 5 minutes pour le regarder !
Tétanisé sur son siège, il la laisse partir en regardant à droite à gauche si la scène n’a pas eu de spectateurs indésirables. Tout semble calme.

Cette gamine le rend malade, lui mange la tête, le temps, le cerveau… Tout… Elle, il n’y a plus qu’elle au monde, il ne pense qu’à elle… Elle ! et c’est tout !!
Il prend en main la coupe de champagne à peine entamée et prends soin de placer sa bouche exactement sur les traces de rouge à lèvres pour boire comme elle, juste là où elle a bu comme pour la sentir encore, encore un peu.
Fou !

 

Comment expliquer ça aux autres. Comment dire à sa femme : « Écoute Noémie, c’est rien, une passade, juste une histoire de sexe, rien de plus ! » se justifiait-il tout en la regardant s’éloigner, les yeux rivés sur ses hanches qui roulent outrageusement dans cette robe trop courte.

Dingue !

 

Elle est belle… mais sans plus. Pourquoi tout ça ? Pourquoi cet emballement ? se demandait-il sans cesse. Il n’en revient pas de se mettre dans un tel état. Lui, le sobre et sombre directeur financier de la société de son beau-père. De son beau-père… Justement, le problème est là, il est coincé, pieds et poings liés par sa belle-famille, de la grand-mère à la petite fille en passant par le fils. On se transmet tout dans ce genre de famille, l’argenterie, la fortune et même le prénom ! Noémie ! tellement ridicule qu’on ne sait jamais si on parle de l’aïeule ou de la jeune ! mais comme la vieille était très riche, il est plus facile de porter maintenant ce genre de prénom.
Coincé !

 

Arrivée de l’autre côté de la rue, elle fait des grands gestes tout en lui envoyant des baisers du bout des doigts. D’un mouvement de la main, il lui demande d’arrêter, alors elle éclate de rire tout en disparaissant au coin du boulevard. C’est ce rire qu’il adore et qui le déstabilise tant, qui le trouble si fort ce matin encore qu’il en a… un de ces émois d’homme qui ne se montre pas en société, surtout de si bonne heure. C’est en se trémoussant sur sa chaise, en croisant les jambes afin de masquer l’ampleur de son émotion que son pied heurte quelque chose sous la table.
En se penchant il aperçoit le carton contenant son cadeau, une banale boîte avec juste un morceau d’adhésif marron mal collé pour tenir en place les rabats supérieurs. Elle était la reine des petites choses dérisoires. Une fois, elle lui avait offert des galets qu’elle avait ramassés sur la plage. Une autre, avant, c’était des bouts de bois flottés. Et là, qu’avait-elle encore trouvé ?

Dans le fond de la boîte, la tête de Noémie le regardait de ses yeux morts.

Serges-

 

 

Vers 1860, pour sauver les élevages de vers à soie contaminés par une épidémie, Hervé Joncour entreprend quatre expéditions au Japon pour acheter des oeufs sains. Entre les monts du Vivarais et le Japon, c'est le choc de deux mondes, une histoire d'amour et de guerre, une alchimie merveilleuse qui tisse le roman de fils impalpables. Des voyages longs et dangereux, des amours impossibles qui se poursuivent sans jamais avoir commencé, des personnages de désirs et de passions, le velours d'une voix, la sacralisation d'un tissu magnifique et sensuel, et la lenteur, la lenteur des saisons et du temps immuable.

 

 

 

 
Soie, publié en Italie en 1996 et en France en 1997, est devenu en quelques mois un roman culte, succès mérité pour le plus raffiné des jeunes écrivains italiens.
Ecrivain et musicologue, Alessandro Barrico est né à Turin en 1958. Dès 1995, il a été distingué par le prix Médicis étranger pour son premier roman, Châteaux de la colère. Avec Soie, il s'est imposé comme l'un des grands écrivains de la nouvelle génération. Il collabore au quotidien La République et enseigne à la Scuola Holden, une école sur les techniques de la narration qu'il a fondée en 1994 avec des amis.

 

Françoise

 

Courrier International du 7 au 13 octobre 2010

 

  Un château isolé en plein Limousin peuplé de femmes (la mère, la fille, la tante, la soubrette) et où les hommes ne sont présents qu’à titre de fantômes, le mari et père mort à la guerre et le fidèle Gaston, lié à la famille, qui n’est qu’un domestique, être fruste et instinctif. Les journées passent dans une répétition tranquille. Marthe, la fille, qui s'occupe du haras de la propriété, engage un écuyer pour lui venir en aide. Gaston va chercher Georges Dormond à la gare et entre eux l’hostilité est immédiate. Et voilà, le loup est entré dans la bergerie : le personnage se révèle au fur et à mesure inquiétant, sorte de centaure auquel même les chevaux les plus indomptables ou les plus rétifs se soumettent, homme opaque et pervers, violemment hostile aux hommes, attentif et pourtant dépourvu de toute capacité à la sympathie, amoureux de la beauté des femmes, mais pour les soumettre, mufle autant qu’on peut l’être dans la vie sociale comme dans l’intimité. Cette lente et inexorable prise de pouvoir s'exprime dans le roman par l’obscurité des chambres, des couloirs, des sous-bois de Mont-Dragon où s’échauffent les passions étouffées, sensualité, érotisme, obsessions, haines, remords, mais Dormond se heurte à la fierté, à l’intelligence, à la beauté et à la bonté de Marthe, écuyère talentueuse, quoique femme, et adversaire à sa mesure, la première, la seule…

 

 

 

Jean Valère a réalisé en 1970 le film Mont-Dragon avec Jacques Brel, Catherine Rouvel, Catherine Prévost, Carole André en s'inspirant de ce roman mais avec une totale infidélité.

Rober Margerit (1910-1988) est surtout connu pour sa fresque romanesque en 4 volumes La Révolution, consacrée à la Révolution Française et pour L'île des Perroquets (le seul roman marin à lire depuis Conrad et Stevenson, Hubert Juin dixit).

 

Dilettante

 

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Vos commentaires sont attendus avec joie mais ils seront quand même modérés pour éviter les propos inconvenants.

Par contre, pour la parade des artistes avec son trombinoscope, les commentaires ne sont pas autorisés.

Nous sommes justes des doux dingues qui pensons que la culture est importante pour vivre en paix.

Nous nous sommes rencontrés dans les arcanes du net et salons de discussions et dernièrement nous hantons #Arts_and_factory et #RaDiO-TranKiL.

 

Juste un signe que la culture est importante :

c'est la première chose à quoi s'attaque tout bon dictateur venu.

 

Approchez ! Approchez !

Mesdames et Messieurs ! le spectacle va commencer !

 
Arts scéniques et vieilles dentelles

 vous invite avec les meilleurs artistes du monde

c’est-à-dire : VOUS !

 

Comme ce sont les Arts qui nous intéressent :

Nous allons commencer par faire un tour au Cinéma avec vos coups de cœur, vos coups de gueule !

Nous enchaînons tout naturellement avec le Spectacle vivant sur scène, dans la rue voire dans un appart.

Puis un peu de Musique pour adoucir les mœurs, il en faut dans ce monde de brutes.

À l’entr’acte nous aurons de l’Humour avec les cocasseries du monde que vous allez nous raconter et si le cœur vous en dit pourquoi pas une blagounette légère.

Après ce repos bien mérité, déambulons dans les Expositions à ne pas manquer.

Allez hop ! bougeons, bougeons ! En avant pour les Voyages avec vos carnets de route, impressions sur le vif et sublimes photos.

Comme il faut se remettre de tout ce mouvement : un peu de détente avec vos lectures et vos écrits, bien sûr.

Et avant de nous quitter vous pourrez admirer les œuvres graphiques de chacun dans la Galerie – photos, peintures et autres créations.

Ah oui ! aussi, en sortant, n'oubliez pas la parade des artistes avec le répertoire des œuvres de chacun et le trombinoscope !

Et là, vous êtes priés de ne pas rire !

 

Approchez ! Approchez !

Mesdames et Messieurs ! le spectacle va commencer !

 

Pour toutes les questions techniques :

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Comment nous joindre ? Comment nous envoyer vos œuvres ?

Allez à la rubrique Les coulisses. Vous aurez des réponses !