Carte blanche d'OldDream
Libération et contestation
Notre Vieux-Rêve à nous, nous a gratifié d'une belle évocation du temps passé de sa jeunesse…
Mais je ne veux pas croire qu'il était aussi sérieux que le programme de cette soirée.
Merci amigo !
Soirée en 4 parties (la première partie démarre après quelques secondes de silence)
VR 1 :
VR 2 :
VR 3 :
VR 4 :
1. Klimty- le 05-04-2011 à 14:18:41
Raconte nous tes rêves Lord ! : ) Une histoire ! une histoire !
La version originale
Les Vivants et les morts
de Gérard Mordillat
Pour écouter :
C'est possible à lire ci-dessous.
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Pourquoi j’aime le livre de Mordillat. Ce n’est peut-être pas l’écriture, le style ou tout ce que vous voudrez, mais c’est ce qu’il raconte qui m’intéresse !
Un exemple : Une scène prise pas tout-à-fait au hasard entre Lorquin un vieux de 54 ans qui vient d’être licencié et Rudi, 30 ans, son pote…
C’est Lorquin qui parle.
— Regarde-toi dans une glace et demande toi si tu es un homme libre.
Rudi veut répondre mais Lorquin le devance :
— Ne me dis pas que j'emploie les grands mots, que je devrais écrire, que je déraille. J'emploie les mots qu'il faut, c'est tout.
Il compte sur ses doigts :
— Un, tu n'as rien à toi : ta maison, elle est à la banque ; le jour où ils ferment le robinet, t'es à la rue. Deux, en théorie tu peux aller où bon te semble, en réalité, comme tu n'as pas un sou devant toi, t'es bien obligé de rester là où tu es ! je ne te demande pas où tu vas en vacances, je connais la réponse : tu restes là, t'es assigné à résidence. Trois, tu travailles pour gagner tout juste ce qui te permet de survivre, rien de plus. Et si tu t'avises de te plaindre, le peu que tu as on te l'enlève pour t'apprendre les bonnes manières. Alors tu la fermes parce que ta baraque, ta femme, tes gosses… Alors d'accord, t'es pas fouetté, t'es pas vendu sur le marché, t'as le droit de vote et le droit d'écrire dans le courrier des lecteurs de La Voix que tu n'es pas d'accord avec ce qui t'arrive, t'as la liberté d'expression ! Quelle liberté ? Tu sais bien que si tu écrivais une lettre pour dire vraiment ce que tu penses et si tu l'envoyais, ce serait comme si tu rédigeais publiquement ta fiche d'inscription à l'ANPE. Crois-moi : si tu veux bien regarder de près, ta vie ne vaut pas un pet de lapin, tu ne comptes pour rien, t'es un « opérateur » de production comme ils disent, quelque chose entre l'animal de trait et la pièce mécanique…
Voilà pour l’extrait.
J’aime cette scène parce qu’elle me ramène plus de 30 ans en arrière, début 1978.
J’ai pris conscience de notre importance insignifiante, pendant une occupation d’usine. Des potes nous avaient « trahis » dans une grève dure (mais fallait bien qu’ils assurent les fins de mois, d’accord). Un syndicat (je tairais le nom) magouillait dans les négociations pour laisser un foyer de mécontentement avant les législatives.
Huit jours de fatigue à pas ou peu dormir… une tension phénoménale !
On sentait bien que les cadres et la direction nous manipulaient, l’usine allait être fermée quelques mois après, mais on était dans l’entonnoir… coincés.
Je pense avoir compris la situation une nuit.
J’étais piquet de grève… couché sur des palettes dans mon duvet… un copain baisait sa copine, pas très discrètement, dans le local des photocopieuses juste à côté… j’arrivais pas à dormir… la tension, trop de cafés je sais pas.
Les grands discours me gonflaient déjà !! De la stratégie, de la politique, de la finance… mais des hommes ils n’en parlaient jamais.
Des idées générales ? OUI ! des émotions, du vécu : NON !
Alors, à la fin de la grève… je suis parti sans être viré… pas d’indemnités… rien.
Mais c’était pas important, je partais pour aller vivre une histoire d’amour.
Serge
1. OldDream le 04-04-2011 à 13:25:20
Astucieux , bien ficelé, tu es vraiment un excellent conteur et ta bonne diction en rajoute encore.
De plus, le nom de Mordillat fait agréablement saliver mes origines pitbull.
Soirée carte blanche
Si vous avez envie de nous faire connaître votre musique, faut pas vous gêner, c’est simple à faire, Radio Coucou vous offre « Carte blanche » et vous faites ce que vous avez envie !
Ce qu’il faut faire :
1) choisir un thème (ou pas),
2) établir votre play-list : avec des liens youtube ou des fichiers mp3 vous appartenant,
3)
préparer les commentaires qui vont avec pour introduire les morceaux :
soit vous venez les faire en direct via skype, soit Klimty les lit, soit
vous les enregistrez, mais le must, bien sûr, c’est votre voix en
direct !
4) puis vous communiquez le tout à Klimty, via skype ou
l’adresse mail du blog (harmonia@voila.fr) ou en pv sur le salon
#Art_home.
5) et vous faites sourire à la dame quand elle vous parle ! OK ?
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Pour la première Soirée carte blanche, le Mardi 22 mars, Snuff avait fait le programme et Klmty était aux manettes. Le résultat ? Il suffit d'écouter !
Merci à eux deux !
Snuff 1 :
Snuff 4 :
Klimty : Choisissons un sujet commun
OldDream : Si tu veux
Klimty : Et donnons nos points de vue, peut-être différents... Sur quoi ? Un tableau ? une photo ? un texte ? un personnage ?
OldDream : J’avais commencé un sujet sur l’art et l’écriture, en réponse à la question posée par l’artiste Zoé : où est la frontière entre peinture et expression ? mots et couleurs ? forme et sens ? ...
(Voir les textes et tableaux de Zoe-Vie là)
Existe-t-il vraiment une différence entre l’écriture picturale et la peinture écrite ? “Bien évidemment !...Peut-être...Je ne vois pas... Que veux-tu dire par là ?... “
Voilà quelques réponses qui me sont apportées lorsque la question est posée. Pour moi, cela ne fait aucun doute, puisque “l’expression” utilisée inconsciemment traduit les “impressions” du moment. Rimes verbales ou de couleurs, déclinaison des phrases ou des formes : tout cela ne recèle-t-il pas la même construction expressive ? Oui, sans aucun doute. Alors, je dirai à tous ceux et celles qui me réclament des textes : “Lisez donc les poèmes dont sont empreints les tableaux...Et laissez-vous porter par votre imagination !”..
Mon idée tu la veux? Mais tu la mets en page?
Klimty : D’accord.
OldDream : Le requin et la mouette, connais-tu?
Klimty : Non
OldDream :
Je vois enfin la mer dans sa triple harmonie, la mer qui tranche de son croissant la dynastie des douleurs absurdes, la grande volière sauvage, la mer crédule comme un liseron.
Quand je dis j’ai levé la loi, j’ai franchi la morale, j’ai maillé le cœur, ce n’est pas pour me donner raison dans ce pèse-néant dont la rumeur étend sa palme au-delà de ma persuasion.
Mais rien de ce qui m’a vu vivre et agir jusqu’ici n’est témoin alentour. Mon épaule peut bien sommeiller, ma jeunesse accourir. C’est de cela seul qu’il faut tirer richesse immédiate et opérante.
Ainsi, il y a un jour de pur dans l’année, un jour qui creuse sa galerie merveilleuse dans l’écume de la mer, un jour qui monte aux yeux pour couronner midi.
Hier la noblesse était déserte, le rameau était distant de ses bourgeons
Le requin et la mouette ne communiquaient pas.
Ô Vous, arc-en-ciel de ce rivage polisseur, approchez le navire de son espérance. Faites que toute fin supposée soit une neuve innocence, un fiévreux en-avant pour ceux qui trébuchent dans la matinale lourdeur.
S’en suivit entre les deux, une longue correspondance doublée d’une grande amitié. Itinéraires et inspirations croisés, méticuleuse recherche de l’esthétisme, identique sur le fond mais originale quant à la forme. Ces grands mots que sont Art et Culture peuvent-ils se compartimenter en rubriques définies ? Rien ne semble figé, tout se poursuit à l’infini.
OldDream : Vvoilà un début d’idée. Nombreuses sont les rencontres entre peintres et poètes, davantage pour parler de leurs inspirations que de leurs techniques.
Klimty : J’aime bien ce sens.
OldDream : Voilà un début d’idée.
Klimty : Oui
OldDream : Apollinaire et Picasso échangèrent aussi, le premier remit le calligramme au goût du jour.
OldDream : Cocteau s’essaya à tout, écriture, dessin, peinture , sculpture
OldDream :
Momina, que des plus de deux fois vingt ans auront peut être croisée sur le chat, nous invite à ses Rêveries d’Art, site très pédagogique, belle promenade en petits clics : http://mapage.noos.fr/momina/
L’œil ouvert d’Ossiane propose ses voyages imaginaires à travers ses photos habillées de calligrammes dans la courte et profonde respiration du haiku : http://ossiane.blog.lemonde.fr/
Klimty : Pourquoi rendre facile la lecture de toutes choses ?
OldDream : tu as raison, faut s’élever pour comprendre l’autre
Klimty : Et Certaines provocations font avancer, portent à la réflexions.
OldDream : sur la rencontre en fait..
Klimty : Ce sujet éternel entre le fond et la forme.
OldDream : oui
Klimty : La rencontre ou l’instant ? L’instant est important, c’est l’étincelle qui va faire que...
OldDream : l’instant est une rencontre.
oui, là tu rejoins la photo...le déclic
Klimty : Rencontre de personnes, de matières, de formes, de sens, de traits, de mots... couleurs, son...
OldDream : donc cqfd... tout est bien lié
Klimty : Tout peut se lier, dans toutes expressions
OldDream : le thé‚tre justement réunit bien toutes les expressions
Klimty : Elle m’a fait travailler le reste vite fait à quelques jours de la première.
OldDream : Elle était ton diapason
Klimty : “Tu n’es pas dedans” tu n’as aucune énergie, rien ! il sort rien !
OldDream : Je sublime l’instant , suis adepte du “personne ne me volera ce que j’ai dansé.”
Titre d’un bouquin de recettes de cuisine et d’amour d’Hélène Darroze : résumé du livre : http://www.evene.fr/livres/livre/helene-darroze-personne-ne-me-volera-ce-que-j-ai-danse-17803.php
Klimty : Cet instant est parfois, souvent... dans une continuité, pas dans la forme, mais dans le fond, il n’est pas figé, il évolue... D’ailleurs des expressions d’époques différentes peuvent se rencontrer un jour pour n’en faire qu’une. Par exemple je pense à Utilisation du langage des signes, des gestes qui s’harmonisent aux paroles, à la musique.
OldDream : L’an passé j’ai vu une superbe pièce “Marie-louise”, des tableaux de maître dansés !
Encore une belle association
OldDream : A notre débat de l’autre fois sur l’art , tu peux rajouter l’Art Brut..
Klimty : Tiens justement ! Où j’habitais en province. Dans un village un homme atteint d’une infirmité congénitale, au visage disgracié et partiellement sourd-muet. Ne savait pas lire ni écrire
OldDream : Un peu comme dans le film “Pieds nus sur les limaces”... Lily pleure sur le coup de l’AVC qui terrasse une femme,mais cette disparition, pour elle, n’est pas un drame. Elle se goinfre, le jour de l’enterrement, et va finir son festin de meringues sur la tombe qu’elle fleurira plus tard à sa manière : dans l’excès, la fantaisie, la dévotion gamine. Elle a sa façon d’honorer les défunts, de remplacer les chrysanthèmes par un bric-à-brac d’objets profanes, son musée. (bande annonce) :
OldDream : Comme souvent dans cet art.
Klimty : Il a fait un manège gigantesque complètement magique. Avec des poulies, des roues, de l’eau qui sort de divers objects récupérés,des personnages animés.
à suivre...
1. OldDream le 24-03-2011 à 08:20:29
J'étais malgré tout un peu conscient de l'ampleur des conneries que je pouvais raconter, mais quand même pas à ce point. Merci Klimty de me l'avoir montré.
J'ai aimé ton clin d'oeil à Pina Bausch qui me donne envie d'en écrire encore une autre!
En fait mes interrogations déjà anciennes ont été soulevées par les questions pertinentes de Zoé qui , par la suite, nous a apporté des réponses.
Avec les artistes , tout vient à point à qui sait.......
2. Klimty- le 25-03-2011 à 13:32:50
Merci Lord !
J'ai été bien naïve de te prendre au mot. : )
3. serges- le 26-03-2011 à 09:14:46 (site)
Continue à dire des conneries comme ça, Lord, je me sens moins seul.
4. OldDream le 04-04-2011 à 13:36:00
Klimty, en fait, c'est toujours la même chose, je me trouve souvent con d'avoir parlé et de ne pas avoir à la place saisi l' occasion, de me taire.
Pour en revenir à Pina Bausch, Wim Wenders sort un documentaire en 3D, "Pina".
Je donne encore une référence au vraiment beau blog d'Harfang:
http://harfang.vefblog.net/
1. vlaOTEchose le 26-03-2011 à 09:16:21
Il paraît qu'il existe une plage naturiste à Noirmoutier, et si tu allais y faire un tour ?
Le 12 mars, soirée mémorable (de lapin), la première animation de klimty a fêté un homme illustre : MOI (quelle bonne idée) et vu la grande expérience de l'équipe, il n'en a été enregistré qu'une partie (nobody is perfect !)
Pour être franc, on y a pensé quand c'était déjà commencé, il a fallu trouver comment faire, et qui pouvait le faire, donc en avoir un bout tient du miracule.
La partie sauvegardée est assez représentative de la soirée, pas mieux ni pire que ce qui manque.
Elle est découpée eun 3 parties pour une écoute facile et aussi parce que le serveur du blog ne le voulait que comme ça.
Vous savez tout, bonne écoute.
Première partie
Vous pouvez faire des réclamations sur la qualité de l'animation et de l'invité.
Pour cela, il vous faut suivre la procédure suivante : Faire une provision non remboursable de 25 000 euros via paypal et rester très poli.
Serges
Au cours de la soirée, un joli, magnifique, somptueux et même génial texte a été lu pendant la soirée. Génial et délicat ! oui, n'ayons pas peur des mots, d'abord parce que j'en suis l'auteur et que j'en ai été le lecteur à l'antenne.
A la demande de l'animatrice, veuillez trouver ci-dessus ce monument de la littérature française.
Chers amis bonjour
Vous n’êtes pas sans savoir que, l’année dernière une terrible tempête a traversé le pertuis d’Antioche, s’est engouffré dans le pertuis Breton, et alliée à des coefficients de marée importants, à des digues trop mal entretenues à l’inverse des préfets et de certains élus locaux trop grassement entretenus, eux, en bref, je veux vous parler de la tempête Xinthia qui a détruit une partie des activités du littoral Vendéen.
Excusez ce préambule dramatique mais je tiens à vous parler de la mytiliculture vendéenne sinistrée.
La bonne moule vendéenne, le seule la vraie à presque disparu !
En effet tous les ans nous avons le bonheur de déguster les somptueuses moules de bouchot de la baie de l’Aiguillon. Et cette année rien ! aucune ! la perte totale !
J’ai dit somptueuse en pesant mes mots car cette moule se savoure, se déguste et que seuls les vrais amateurs dont je pense faire partie savent apprécier la douceur sans oublier la petite pointe acidulée qui reste sur la langue juste après l’acte papillaire et lingual.
Pour bien jouir de ce goût rare, il faut prendre une moule fraîche, trouvée chez une professionnelle compétente ou, faute de mieux, ramassée le jour même sur la plage, en sachant que l’été est la pleine saison pour les moules de plages mais de conservation difficile, la DLC (date limite de consommation) est évidemment réduite.
Il est donc possible, d’en ramasser autant qu’on veut ! selon sa faim et ses disponibilités ! son caractère et son appétence ! mais tout en restant courtois avec l’estivant et l’estivante bien sûr : Excusez-moi de vous demander pardon chers estivants mais puis-je me permettre de ramasser cette moule fraîche qui est sur le sable près de vous ? Mais je vous en prie faites donc ! mais y a pas de quoi… mais vous en êtes un autre, et avec tant de gentillesse courtoise, vous devenez presque un ami de la famille etc etc
Cette moule jeune et délicate peut s’apprécier crue dès le ramassage mais elle est meilleure quand elle est chauffée ce qu’il faut chez soi, tranquillement, sans oublier de la nettoyer à l’eau claire auparavant pour enlever le sable et de forte odeurs qui peuvent être déplaisantes, je l’avoue, la moule d’été de l’après-midi a tendance à sentir la marée de la veille et l’iode qui se néglige.
Certains esthètes sachant retenir leur gourmandise vont même jusqu’à lui enlever délicatement les poils de végétation en argumentant que c’est meilleur au goût, moins animal, moins musqué, que sur la langue le contact est plus doux, mais cela n’est que discussion de puristes évidemment.
Donc après avoir précautionneusement ouvert la moule avec les deux pouces, vous pouvez en tâter la texture soyeuse avec un doigt langoureux, puis, à pleine bouche en gober délicatement le petit corps charnu et en sucer la substantifique moelle ! sans oublier de laisser durer le plaisir de la dégustation et il paraît que la moule à maturité n’en demande pas moins !
Sans oublier vers la fin d’aller lui caresser, avec la pointe de la langue, tout en faut, tout au bout, son petit muscle délicat mais si puissant qu’à la moindre sollicitation inadéquate, il peut refermer violemment, les deux coquilles.
Ce n’est qu’après ce travail-là que vous pourrez dire : Ahhhhhhhh ! la moule d’été vendéenne! quel régal !
1. vlaOTEchose le 20-03-2011 à 11:19:54
La modestie n'est plus ce qu'elle était. Il va falloir penser à te faire soigner.
Exposition Georges Brassens
Exposition imaginée par Clémentine Deroudille et Joann Sfar
du 15 mars au 21 août 2011
Après avoir longuement évoqué Serge Gainsbourg, au moment où nous parlons encore de Jean Ferrat, Joann Sfar nous le refait rencontrer auprès de son arbre.
Beaucoup plus de renseignements sur le site de la Cité de la Musique.
« Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux….. »
Il est l'heure !
1. Klimty le 16-03-2011 à 11:59:43
Mais il est partout ! Quel cauchemar !
1. Klimty le 12-03-2011 à 15:47:30
ah oui... balaise le monsieur, il donne pas des cours par hasard ?
Je ne pouvais pas rester sans partager et faire découvrir Future Islands
D'autant plus que sur ce lien on peut écouter un concert de ce groupe en entier.
Bon voyage.
La voix, la présence, la musique, emporte.
Klimty
Future Islands
Juste 3 liens partagés par les amis de rencontre sur un salon de tchatt !
J'attends les vôtres.
Merci !
Serges
Nick Cave - The ship song
Brian M. Viveros - Artist
The young gods - Longue route
Et juste un rappel intemporel qui me tient à cœur :
Mamadoo m'a dit de François Béranger
NOS AMIS LES HUMAINS
• Si d’autres formes de vie nous voyaient que verraient-ils ?
On sait en effet, que depuis quelques temps il existe une planète où vivent des humains à l’état sauvage, qui ne se doutent même de notre présence ?
On situe ce lieu étrange, dans une galaxie jaunâtre assez peu brillante dans un système solaire assez vieux et défraîchi, une planète bleutée et recouverte de vapeur s’y déplace. On appelle cette planète la TERRE.
Dans ce coin reculé de l’espace, personne ne pense en effet à venir les déranger. On comprend dès lors que les humains aient pu se développer. Sur cette terre, ils ont créé deux grands nids, ils savent utiliser des outils, ils ont même un système de communication à base de petits piaillements qui leur aient spécifiques. Beaucoup de légendes circulent sur cette planète mythique où règnent les humains. On prêtant qu’ils ont des bombes capables de faire tout exploser où qu’ils utilisent comme monnaie des morceaux de papier chiffon. Certains racontent même, que les humains se mangent entre eux. Dans le cadre du fameux programme baptisé « ne les tuons pas sans les comprendre » des explorateurs transparents invisibles à leurs yeux, ont pu les étudier ; voici le bilan de ces recherches.
• Comment les reconnaître ?
Tout d’abord, il en faut pas confondre l’humain avec le cachalot ou le grizzli, deux espèces qui vivent sur la terre. L’humain est plus petit que le cachalot et moins poilu que le grizzli. Il ne faudra pas non plus confondre l’humain avec l’éléphant : ses dents sont plus petites, ni avec l’escargot l’humain n’a pas de coquille et est un tout petit peu moins baveux. Prenons une loupe et examinons l’un de leur spécimen. Ils ont des poils serrés sur le sommet du crane, la peau rose ou brune. Leurs mains sont remplies de doigts, leurs pieds aussi. Les humains tiennent en équilibre sur les pattes postérieures. Au milieu de leur tête se trouvent toute une série de trous. Un grand trou bordé d’une ligne rouge qui leur sert de broyeur d’aliments et d’émetteur de son. Il paraît même que certains sont capables de faire ouvrir ce trou rien qu’avec des mots : ils appellent cela un sourire. Deux petits trous qui leur servent à respirer, deux autres pour percevoir les sons et enfin deux derniers pour percevoir les modulations de la lumière. Si l’on met un bandeau sur le visage des humains, ils trébuchent partout : donc la vue est un sens important chez les humains. Les humains n’ont aucun système de radar leur permettant d’évoluer dans le noir ce qui explique que leur activité nocturne est réduite.
• Comment trouver les humains sur la terre ?
Il y a plusieurs moyens de les débusquer. Ils ont construit des grands nids qui dégagent beaucoup de fumée, il est donc facile de retrouver leur trace, de plus la nuit, à leurs petites lumières, ils ont encore plus facilement décelable. Parfois même on en trouve dans les forêts, on, peut ainsi y débusquer des humains campeurs, des humains paysans ou des humains scouts.
• Comment les aborder ?
Il ne faut surtout pas les effrayer ! La plupart d’entre eux sont persuadés qu’au-delà de leur système solaire il n’y a rien. Ils se croient seuls dans l’univers. Plusieurs de nos explorateurs ont essayé de leur apparaître pour communiquer avec eux, à chaque fois l’effet est radical : ils crient puis ils tombent en arrière livide, un simple examen suffit dès lors à diagnostiquer qu’ils sont MORTS DE PEUR. Quelques uns de nos explorateurs ont essayé d’apparaître déguiser en ustensile ménager, ils ont certes éviter l’effet « Mort de peur », mais ils ont entraîné toute sorte de quiproquos. Ce que les humains ont nommé l’effet soucoupe volante. Ils croient qu’un des nôtres, déguisés en soucoupe de tasse à café est un véhicule de transport.
Il faut éviter de les faire rire ! Certains grimages, gestes, mimes ou mots peuvent entraîner une émission de gloussements bizarres, une gesticulation incompréhensible, l’effet est radical, il tombe en avant, plié en deux, ils deviennent rouges écarlates virent parfois au bleu et c’est l’arrêt net. C’est ce que l’on appelle l’effet « MORT DE RIRE ».
Il faut éviter de les faire boire. L’absorption d’alcool chez les humains provoque des comportements curieux, ils émettent un discours incohérent, trébuchent partout, recrachent leur suc gastrique, c’est que l’on appelle l’effet « IVRE MORT ».
En fin et surtout il faut éviter de leur montrer ce qu’ils ne comprennent pas encore. Ils se mettent alors à construire des dogmes et des doctrines, deviennent convaincus et se mettent à croire à toutes sortes de choses. Certains appellent cela Dieu, d’autres les forces suprêmes, d’autres enfin l’esprit. Ils se renferment chacun dans leur conviction et n’arrivent plus à communiquer entre eux. Ils deviennent alors inflexibles, intolérants, rigides, dès lors sont sans intérêts puisque devenus inhumains.
• Leurs mœurs et leurs moyens de reproduction
– Leur mœurs
Sur la terre les humains ont des rituels exotiques, ils migrent vers des zones chaudes. Cette migration se fait très lentement. Ils s’enferment vers dans des véhicules métalliques et y restent de longues heures en avançant au pas. Autres rituels, tous les soirs, ils allument une boite qui émet une lumière bleue et restent plusieurs heures dans un immobilisme total. Ce comportement est actuellement étudié par nos chercheurs. Ils semblent que comme les papillons les humains soient fascinés par la lumière bleue.
Les humains ont parfois de curieux comportements, ils aiment se tuer entre eux, ils appellent cela la guerre. Avec une sauvagerie déconcertante, ils se mettent à se tuer : dès qu’on leur prend leur papier chiffon, dès qu’ils veulent changer de nids, dès qu’ils restent persuadés qu'ils sont toute puissance. Quant ils ont terminé de se battre, alors ils essaient de comprendre. Ils reconstruisent des nids, redistribuent des papiers chiffons et se remettent à inventer des doctrines.
Les humains communiquent en émettant des sons par la bouche. On ne sait toujours pas pourquoi ils sont si multiples, ils semblent qu'ils se comprennent par zones de nids. Mais dès qu’ils s’éloignent du nid, ils émettent des sons et des gestes pour se comprendre. Certains humains ne parlent plus, ils se contentent d’allumer une boite à lumière bleue munie d’un clavier. Il semblerait que grâce, à des mouvements de percussions sur les touches de ce clavier, ils communiquent entre eux.
Leur nid est en béton armé. Pour que ces parois ne soient pas trop blessantes, ils les calfeutrent de mousse et de fibres tressées. Ils accumulent à l’intérieur toute sorte d’objets.
– Leur mode de reproduction.
* La parade nuptiale
Lorsque vient la période des amours, les humains se livrent à leur parade nuptiale. Contrairement au paon que nous connaissons, ce n’est pas le mal mais la femelle qui affiche des couleurs bariolées. Comme les humaines ne sont pas dotées de plumes ni de crêtes, ni de jabots, elles enfilent de morceaux de tissus bariolés qui attirent l’attention visuelle des males. Chose curieuse les femelles couvrent de tissu certaines zones et en dévoilent d’autres. Pour compléter leur pouvoir attractif, elles mettent de la graisse de baleine sur leur bouche, et de la poudre de charbon sur leur paupière. Enfin, elles s’aspergent de parfum subtilisé à certaines fleurs pour obtenir de fausses odeurs de patchouli, lavande ou rose. En période de chaleur, le male se met à faire plein de bruit avec sa bouche comme une sorte de roucoulement, qu’il peut accompagner en grattant des boyaux sur une calebasse. Ce comportement est assez proche du grillon champêtre. Le male peut aussi faire sa parade en se passant de la graisse de porc dans les cheveux, ou bien en gonflant son porte monnaie comme un jabot. Cette dernière forme de parade semble être la plus efficace.
* La rencontre
Les humains males et femelles se rencontrent dans des endroits spécialement conçus à cet effet qu’ils nomment « boite de nuit ». Ce sont des lieux sombres et bruyants, pourquoi sombres et bruyants ? Sombre pour que le male ne puisse pas distinguer clairement le physique de la femelle et bruyant pour que la femelle ne puisse pas discerner clairement les propos du male.
* La reproduction
Le mystère de la reproduction humaine reste entier. Il semblerait jusqu’à présent qu’il s’agit d’un système original d’emboîtement et de secousse. Certains males et femelles utilisent ce système original non pas dans un but de reproduction, mais simplement pour le plaisir, d’autres enfin ne sont capables d’aborder ce système que s'ils se mettent à ressentir : ils appellent cela l’amour. Ces utilisateurs d’amour décident alors de ne plus se séparer. Le male ne convoite plus d’autres femelles, et la femelle n’utilise plus de tissus bariolés. Ils appellent cela la fidélité.
* La gestation
Les humaines sont vivipares, elles ne pondent pas d’œufs elles gardent leurs petits pendant neuf mois. Le petit des humains est totalement incapable de vire seul pendant 15 ans. Il reçoit de la part des autres humains, toute une série de leçons pour qu’il devienne lui-même un grand humain. Et puis un jour, ce petit humain, devient tout simplement un homme qui évoluera sur sa plante terre.
1. Francoisee le 07-03-2011 à 10:25:19
Merci, France, pour ce texte que je qualifierai de magistral, dans tous les sens du terme.. Espérons que ton écrit sera lu et relu.
2. Klimty- le 08-03-2011 à 02:00:37
J'aime beaucoup cette relativité, merci
Pour les fans ou ceux qui seulement reconnaissent qu'il manque qq part, j'ai trouvé un petit programme des hommages qui vont lui être consacrés. Tout ne vas pas être nouveau mais je pense qu'il y a quelques perles à ne pas rater.
"Le vingtième anniversaire de la mort de Serge Gainsbourg, disparu le 2 mars 1991, donne lieu à un foisonnement d'hommages, d'expositions et de rééditions, au premier rang desquelles l'intégrale de ses enregistrements agrémentée de versions "inédites.
Le coffret de 20 CD, publié le 28 février par Universal, rassemble quelque 250 chansons, dont plus de 20 versions ou titres inédits.
Depuis fin décembre, le public peut déjà entendre sur les radios et internet une version chantée par Serge Gainsbourg de "Comme un boomerang", un titre qu'il avait écrit pour Dani.
Dans l'intégrale, figurent également des versions instrumentales inédites de "Valse de Melody" et "Ah ! Melody", deux titres de l'album-culte "Histoire de Melody Nelson".
Mais les fans de Gainsbarre attendent surtout "L'Escroc", un titre qu'il avait enregistré pour servir d'interlude dans un film à sketchs. La chanson, qui avait été découpée en petits morceaux pour les besoins du film, a été remontée par Universal.
La maison de disques publie également un double best-of, une double compilation de ses interprètes, de Juliette Gréco à Vanessa Paradis, la réédition vinyle de ses quatre premiers albums et de sa version de "Comme un boomerang", ainsi que le DVD "D'autres nouvelles des étoiles".
Chez les libraires, Loïc Picaud et Gilles Verlant publient "L'intégrale Gainsbourg" (Editions Fetjaine). Destiné aux passionnés du musicien, l'ouvrage raconte l'histoire de toutes les chansons écrites par Serge Gainsbourg, des plus célèbres, comme "La Javanaise", aux plus obscures ("Viva la pizza" créée pour un sketch de Jean-Pierre Cassel). Pour chaque titre, les auteurs dressent aussi la liste exhaustive des reprises.
Alain Wodrascka et le photographe Pierre Terrasson, auteur de quelques-uns des plus célèbres clichés de l'artiste, publient de leur côté "Gainsbarre" (Ed. Premium), une biographie centrée sur le double éthylique que Gainsbourg s'était créé en 1980 après le départ de Jane Birkin. Le livre est agrémenté de superbes photos, dont de rares clichés pris dans la maison de Gainsbourg, rue de Verneuil à Paris (7e).
Côté télés et radios, les émissions foisonnent. Nagui anime un Taratata spécial sur France 4 le 22 février, Arte lui consacre une soirée le 27, France Inter a prévu de lui dédier toute la journée du 2 mars avec une programmation spéciale.
La petite Radio Libertaire, diffusée en région parisienne et sur internet, diffusera dans la nuit du 1er au 2 mars, 60 titres inédits de Serge Gainsbourg, interprétés au cours d'émissions de radios et de télévisions, ou issus de bandes-originales, et jamais commercialisés. Parmi ces morceaux : "Rue de mon Paris", interprétée par Serge Gainsbourg et Dalida et tirée du film "L'inconnu de Hong-Kong", "c'est chouette", interprétée par Gainsbourg dans une publicité.
Les Victoires de la Musique, qui seront diffusées sur France 2 la veille de l'anniversaire de la mort de Gainsbourg, rendront, elles aussi, hommage au chanteur.
Enfin, la Galerie Charpentier, à Paris, organise du 28 février au 9 mars une exposition d'une quarantaine de portraits de l'artiste, réalisés par des photographes de renom : William Klein, Helmut Newton, Tony Franck…"
Source : infos orange.
Et comme je ne peux pas mettre que du "pompé", quelques extraits choisis un peu au hasard même si je pourrais coller des liens toute la journée sans me lasser et sans pour autant en avoir fait le tour. Vous me manquez M. Gainsbourg…
Bon ok, j'arrête…
Mertseger
1. Clo-Clo le 03-03-2011 à 07:41:02
Je l'aimais bien mais je n'ai jamais voulu lui prêter mes Clodettes.
2. Klimty- le 03-03-2011 à 11:26:29
Merci
3. snuff le 03-03-2011 à 16:21:42
il y en d'autre qui pourrait disparaitre cela m'aurait moins attristé
4. Mertseger le 03-03-2011 à 20:51:41
des noms,snuff ?
5. OldDream le 04-03-2011 à 08:14:13
Quelle élégance quand le classique devient original.
http://www.samples-en-talons.ch/v2/index.php/Pop/gainsbourg-genie-du-sample.html
6. Mertseger le 06-03-2011 à 21:56:41
merci Oldream !
De la pub et des logos
Snuff
Avec la mer du Nord pour dernier terrain vague, et de vagues de dunes pour arrêter les vagues...
1. vlaOTEchose le 26-02-2011 à 09:34:54
C'est la vidéo qui me blues,
Tes photos qui me rassurent
Du sable dans mes chaussures
Du vent, de la pluie, de la bouse.
PS : j'en veux d'autres !
2. Francoisee le 26-02-2011 à 10:36:44
Très belles photos. Sur les deux premières, on voit même le vent !
Merci Jipé !
3. Rojo le 26-02-2011 à 11:56:46
Avec la mer du Nord....
Je ne m'en lasse pas...
Quel chanteur ! et quel photographe !
1. Klimty- le 21-02-2011 à 14:16:34
Je me permets de recopier le commentaire de cette vidéo :
Le cinéaste américain, également photographe et peintre, David Lynch a exposé dans les vitrines des Galeries Lafayette, à Paris, onze installations parfois interactives et sonores dont le but est de donner à rêver sur le thème de la féminité. "Pour moi, ces vitrines sont comme des boîtes à bijoux. Elles présentent des scènes avec des paysages et des personnages qui évoqueront la machine, l'abstraction et la femme afin de laisser toute la place au rêve et à la magie"
Une expo surprenante et onze vitirnes uniques, je n'ai pas modifié le son original, une extraordinaire mélange d'architecture: New York et Paris dans une vitrine du Boulevard Haussmann, les photos onnt été prises avec mon téléphone portable.
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