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Titre du blog : Arts scéniques et vieilles dentelles
Auteur : Artscenik
Date de création : 03-10-2010
 
posté le 18-03-2011 à 21:01:02

Soirée du 12 mars

Le 12 mars, soirée mémorable (de lapin), la première animation de klimty a fêté un homme illustre : MOI (quelle bonne idée) et vu la grande expérience de l'équipe, il n'en a été enregistré qu'une partie (nobody is perfect !)

Pour être franc, on y a pensé quand c'était déjà commencé, il a fallu trouver comment faire, et qui pouvait le faire, donc en avoir un bout tient du miracule.

La partie sauvegardée est assez représentative de la soirée, pas mieux ni pire que ce qui manque.

Elle est découpée eun 3 parties pour une écoute facile et aussi parce que le serveur du blog ne le voulait que comme ça.

Vous savez tout, bonne écoute.

 

 Première partie

 

Deuxième partie
 
Troisième partie et fin.

 

Vous pouvez faire des réclamations sur la qualité de l'animation et de l'invité.

Pour cela, il vous faut suivre la procédure suivante : Faire une provision non remboursable de 25 000 euros via paypal et rester très poli.

 

Serges

 

Au cours de la soirée, un joli, magnifique, somptueux et même génial texte a été lu pendant la soirée. Génial et délicat ! oui, n'ayons pas peur des mots, d'abord parce que j'en suis l'auteur et que j'en ai été le lecteur à l'antenne.

A la demande de l'animatrice, veuillez trouver ci-dessus ce monument de la littérature française.

 Chers amis bonjour

Vous n’êtes pas sans savoir que, l’année dernière une terrible tempête a traversé le pertuis d’Antioche, s’est engouffré dans le pertuis Breton, et alliée à des coefficients de marée importants, à des digues trop mal entretenues à l’inverse des préfets et de certains élus locaux trop grassement entretenus, eux, en bref, je veux vous parler de la tempête Xinthia qui a détruit une partie des activités du littoral Vendéen.
Excusez ce préambule dramatique mais je tiens à vous parler de la mytiliculture vendéenne sinistrée.
La bonne moule vendéenne, le seule la vraie à presque disparu !
En effet tous les ans nous avons le bonheur de déguster les somptueuses moules de bouchot de la baie de l’Aiguillon. Et cette année rien ! aucune ! la perte totale !
J’ai dit somptueuse en pesant mes mots car cette moule se savoure, se déguste et que seuls les vrais amateurs dont je pense faire partie savent apprécier la douceur sans oublier la petite pointe acidulée qui reste sur la langue juste après l’acte papillaire et lingual.
Pour bien jouir de ce goût rare, il faut prendre une moule fraîche, trouvée chez une professionnelle compétente ou, faute de mieux, ramassée le jour même sur la plage, en sachant que l’été est la pleine saison pour les moules de plages mais de conservation difficile, la DLC (date limite de consommation) est évidemment réduite.
Il est donc possible, d’en ramasser autant qu’on veut ! selon sa faim et ses disponibilités ! son caractère et son appétence ! mais tout en restant courtois avec l’estivant et l’estivante bien sûr : Excusez-moi de vous demander pardon  chers estivants mais puis-je me permettre de ramasser cette moule fraîche qui est sur le sable près de vous ? Mais je vous en prie faites donc ! mais y a pas de quoi… mais vous en êtes un autre, et avec tant de gentillesse courtoise, vous devenez presque un ami de la famille etc etc
Cette moule jeune et délicate peut s’apprécier crue dès le ramassage mais elle est meilleure quand elle est chauffée ce qu’il faut chez soi, tranquillement, sans oublier de la nettoyer à l’eau claire auparavant pour enlever le sable et de forte odeurs qui peuvent être déplaisantes, je l’avoue, la moule d’été de l’après-midi a tendance à sentir la marée de la veille et l’iode qui se néglige.
Certains esthètes sachant retenir leur gourmandise vont même jusqu’à lui enlever délicatement les poils de végétation en argumentant que c’est meilleur au goût, moins animal, moins musqué, que sur la langue le contact est plus doux, mais cela n’est que discussion de puristes évidemment.
Donc après avoir précautionneusement ouvert la moule avec les deux pouces, vous pouvez en tâter la texture soyeuse avec un doigt langoureux, puis, à pleine bouche en gober délicatement le petit corps charnu et en sucer la substantifique moelle ! sans oublier de laisser durer le plaisir de la dégustation et il paraît que la moule à maturité n’en demande pas moins !
Sans oublier vers la fin d’aller lui caresser, avec la pointe de la langue, tout en faut, tout au bout, son petit muscle délicat mais si puissant qu’à la moindre sollicitation inadéquate, il peut refermer violemment, les deux coquilles.
Ce n’est qu’après ce travail-là que vous pourrez dire : Ahhhhhhhh ! la moule d’été  vendéenne! quel régal !

 

 

 

Commentaires

vlaOTEchose le 20-03-2011 à 11:19:54
La modestie n'est plus ce qu'elle était. Il va falloir penser à te faire soigner.