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The Big Machine - Emilie Simon

La jeune femme de 31 ans, la plus érudite de nos compositrices (études de musicologie à la Sorbonne, d'électro à l'Ircam, et DEA de musique contemporaine...), la plus distinguée par la profession (trois victoires de la musique en... trois disques !), confirme donc un peu plus son statut de surdouée. Demain, sa Big Machine pourrait entraîner dans ses rouages ceux qui trouvaient jusqu'ici ses chansons trop lointaines, voire trop hautaines. Celles-ci sont à l'inverse. Essayez Dream land ou Rocket to the moon, a priori, vous y reviendrez.


Emilie Simon, qu’on se le dise, n’est pas n’importe quelle petite midinette en quête d’aventures musicales aléatoires. Rien n’est laissé au hasard.
Il suffit d’ajouter à cela un peu de bon goût, une certaine sensibilité, une voix de sucre, une facilité à mélanger les sons et à créer des rythmes entraînants, ainsi que de bonnes influences, il faut l’avouer, et on obtient un vrai tank dans sur le champ de bataille de l’industrie musicale.
Que Barclay a eu bien raison de rallier à sa cause. Car le premier album éponyme d’Emilie, aussi délicat que délicieusement électro-pop, fut une vraie tuerie. Son originalité à la Bjork lui grave sur le front le statut de jeune femme brillante, bizarre et mystérieuse.