Je ne crois pas au hasard et, lorsque je suis passée devant l'affiche du
concert, je n'ai pas pu m'empêcher de penser que je devais convier mon
"vieil" ami à cet événement, que je croyais unique mais qui je l'ai
appris plus tard, c'était déjà produit.
Je n'y allais pas en tant que
fan puisque, je dois l'admettre, je connaissais à peine et mon esprit
de contradiction m'incitait à croire que je n'aimerais pas.
Dans
cette aventure, ma récompense devait être les petites étoiles qui
brillaient déjà dans les yeux de celui qui devait m'accompagner et je
m'étais préparée à passer une soirée un peu douloureuse pour mes
oreilles difficiles et peu habituées à ce curieux mélange de sons.
Et là, dès le premier morceau, ce fut un choc.
Outre
le fait que Dweezil Zappa est plutôt beau gosse (ce qui ne gâte rien),
il est aussi un modèle de gentillesse et d'humilité. Un respect total et
une vénération pour son père qu'il accompagne respectueusement grace
à la magie de la technologie qui le rend présent sur un écran situé au
fond de la scène.
Des mélanges de sons, des solos incroyables, des musiciens excellents
font de chaque chanson une merveilleuse surprise, un truc qui vous
laisse ébahi, sûr que la prochaine sera forcément moins bonne ... Mais
non, ça continue, inlassablement pendant deux heures pour amener un
public à finir debout, comblé et gonflé pour les 50 prochaines années de
vénération zappatique.
A tel point que le fils n'arrive pas y croire lui même et photographie
l'instant,un peu comme un enfant surpris d'être tant aimé.
Voici le lien réclamé et attendu par le commentaire de OldDream :
Mertseger
Commentaires
Je conçois que la Déesse du Silence reste subjuguée par le beau gosse, je déplore qu'elle zappa sur le lien qui pouvait nous faire découvrir la virtuosité du guitariste.
Magnéto, serges-!