Le Saut du varan
François Bizot
L’intrigue se passe en 1970 dans l’arrière-pays khmer, au Cambodge, proche du site d’Anghor Vat.
Un ethnologue extravaguant, un inspecteur de police désabusé, de jeunes
paysannes ; sur fond de guerre inavouée entre Nord-Vietnamiens, Khmers
rouges, Américains et la vieille puissance coloniale qu’était la France ;
la moiteur, la touffeur de la forêt tropicale, la sensualité effleurée
des corps, les odeurs putrides ou suaves de la nature ; la place du
bouddhisme dans la population, ses rites anciens et modernes ; voilà
pour le décor, les personnages et l’ambiance.
L’auteur emploie souvent des mots techniques, recherchés, voire savants
qui, dans le contexte, sont facile à comprendre. Sans faire pédant, ni
me renvoyer à mon inculture, il me fait croire, un court instant, à une
possible érudition.
Je ne sais pas si c’est bien écrit, si c’est de la bonne littérature
mais le soir, je suis partagé entre le désir voluptueux de voler des
heures à la nuit pour finir le livre ou de le laisser après quelques
pages et m’endormir avec la sensation d’être dans un hamac en pleine
forêt tropicale.
Je vous en prie, sans façon, vraiment… Tout le plaisir est pour moi !
serges-